tag:blogger.com,1999:blog-613261102194204730.post5795411765589476180..comments2023-12-29T00:17:13.235+01:00Comments on Ma plume sur la Commode: Le hérissonFrancesco Pittauhttp://www.blogger.com/profile/10082195601971416120noreply@blogger.comBlogger13125tag:blogger.com,1999:blog-613261102194204730.post-43368697965152062022011-08-05T17:42:23.925+02:002011-08-05T17:42:23.925+02:00@Michèle. Euh, ben...
@Vinosse. Une p'tite bla...@Michèle. Euh, ben...<br />@Vinosse. Une p'tite blague ?<br />@Michèle. Chercher la beauté, vous avez raison, sûrement pas. Mais le surcroît... :)<br />@Depluloin. Sadisme ? J' suis douillet de corps et d'esprit.<br />@Gilles. Merci.<br />@Ch. Sanchez. :)<br />@patrick Verroust. "supprimé par l'auteur"<br />@patrick Verroust. "L'effort d'écriture..." <br />@Michèle. Le poil hérissé ? :)<br />@Dominique. Le chaud et le froid ? :) Merci.Francesco Pittauhttps://www.blogger.com/profile/10082195601971416120noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-613261102194204730.post-76348634788627798132011-08-05T10:42:11.458+02:002011-08-05T10:42:11.458+02:00C'est délicieux et effrayant à la fois, c'...C'est délicieux et effrayant à la fois, c'est tendre et féroce, je salue ton talent Francesco. Cela me rappelle un certain Dino Buzzati.Dominique memminoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-613261102194204730.post-14890531243164888142011-08-01T14:32:47.659+02:002011-08-01T14:32:47.659+02:00Dernière chose, et puis je laisse le hérisson tran...Dernière chose, et puis je laisse le hérisson tranquille, j'aime beaucoup l'incipit : "De la pointe de son soulier droit, Paul fit rouler le hérisson qui avait gonflé."Michèlenoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-613261102194204730.post-76613960451445199092011-08-01T11:04:11.546+02:002011-08-01T11:04:11.546+02:00La fin est un peu "hérissonne" : [Quand ...La fin est un peu "hérissonne" : [Quand il eut terminé (...) toujours entre ses dents.] : Elle me hérisse le poil. :)Michèlenoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-613261102194204730.post-28120908980949683772011-07-31T11:21:29.447+02:002011-07-31T11:21:29.447+02:00Le hérisson » est une véritable petite nouvelle av...Le hérisson » est une véritable petite nouvelle avec des ramifications, des événements étrangers les uns aux autres mais réunis par un narrateur qui se les approprie.Les faits sont présentés sans explication ; des pistes sont indiquées au lecteur. Le narrateur est confronté au cadavre d'un hérisson<br />dont il avait remarqué les déambulations dans le jardin et qu'il avait pris en sympathie. La cause de cette mort est,comme dans la vie, un mystère. La bestiole a des prédateurs naturels,mais il y a cette pierre aux arêtes aiguës qui fait dériver la pensée de l'homme et la nôtre. Le cadavre au ventre béant, sa description, a installé une ambiance glauque. Elle s'accentue avec la description du temps, pluvieux ,chaud. La nature explose, en même temps qu'une putréfaction, une décomposition s'installe. Le monde dégouline. Paul, mu par un souci hygiénique mais aussi par la sympathie qu'il avait pour la bête morte se prépare à l'enfouir quand Fanny l’appelle pour diner. Il y a un moment de répit dans la lourdeur du temps. L'attention mutuelle que se porte le couple apporte un moment de détente même si le regard de l'homme jauge la femme, son corps « ses bras étaient un peu lourds » celle ci est soumise à l'homme via les taches ménagères . Son homme lui reconnaît un caractère utilitaire, précieux. Il déguste le repas, « mastique lentement les paupières mi closes », « un délicieux » ponctue son appréciation. La femme a un soutire « pareil a une blessure » qui en dit long sur ses attentes, ses angoisses, sur les rapports du couple.<br />« Merde, le hérisson... » l'histoire retourne à son début. L'homme refait le parcours en sens inverse. Il avait découvert le cadavre avant de prendre conscience de l'état du jardin. Là, il voit l'état des lieux avant de retrouver la charogne.Il l'enfouit, cela l'épuise,il reste là ,immobile , les mains croisées sur le « bout du manche de la bêche ».<br />L'écriture de Francisco Pittau,précise,directive,sait ménager des béances, créer des tensions, charger les actes, anodins, du quotidien, de significations lourdes, secrètes. Ce n'est pas une écriture du bonheur mais une écriture où la vie est en suspension, en survie, où , à chaque instant , un événement banal peut révéler une blessure vive, une tension. Les personnages sont confrontés à leur destin, à la roulette de la vie. Ils sont tendus comme des joueurs qui espèrent détenir la martingale qui leurs permettra de rafler la mise. Ils savent qu'ils tomberont « orphelins »...éternel banco ! L'effort d'écriture s'appuie sur une philosophie de vie et une quête poétique.patrick.verrousthttps://www.blogger.com/profile/04242843787099440993noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-613261102194204730.post-85011304261731683582011-07-30T23:13:26.661+02:002011-07-30T23:13:26.661+02:00Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.patrick.verrousthttps://www.blogger.com/profile/04242843787099440993noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-613261102194204730.post-86779645421717688232011-07-30T18:01:29.585+02:002011-07-30T18:01:29.585+02:00Il y a bien sûr (d'abord, ou aussi, ou pas for...Il y a bien sûr (d'abord, ou aussi, ou pas forcément de corrélation à cause du plan esthétique, mais le mot quand même), la blessure par quoi le hérisson est passé à trépas. On ne sait rien du prédateur, comme on ne savait rien de la vie du hérisson dans le jardin (assiette bue par qui). Quelque chose rôde dont on ne sait (et ne saura) rien.<br />Le hérisson pour parler d'autre chose... mais je n'insiste pas sur ce que Gilles a déjà dit, bien mieux que je ne saurais...Michèle Pambrun-Paillardhttps://www.blogger.com/profile/09257517486237999556noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-613261102194204730.post-64834423891758710652011-07-30T16:34:20.875+02:002011-07-30T16:34:20.875+02:00Beau et particulièrement : "Fanny eut un sour...Beau et particulièrement : "Fanny eut un sourire pareil à une blessure."Christophe Sanchezhttps://www.blogger.com/profile/03977978411346138342noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-613261102194204730.post-1982911136637993852011-07-30T12:24:45.857+02:002011-07-30T12:24:45.857+02:00Nom de dieu ! Voilà le genre de texte qui en dit l...Nom de dieu ! Voilà le genre de texte qui en dit long, très long, sur Paul, sur Fanny, sur ce qui existe entre eux. L'air de pas y toucher. C'est ça, l'air de pas y toucher. Tout ça en creux, grâce à ces sensations que vous évoquez, Michelle.Gilleshttp://www.lignesdevie.comnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-613261102194204730.post-68954956327146157682011-07-30T11:47:11.352+02:002011-07-30T11:47:11.352+02:00Ce texte est très déroutant - pour moi. Sans doute...Ce texte est très déroutant - pour moi. Sans doute, ce non-événement, cet infime bout de vie, est magique. Le prendre tel que. (Mais je soupçonne toujours un certain sadisme chez l'écrivain... qui consiste à priver le lecteur habitué de ce à quoi il croit s'attendre... :))Depluloinhttp://jamais-de-la-vie.over-blog.comnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-613261102194204730.post-49862370632310710342011-07-29T21:57:27.932+02:002011-07-29T21:57:27.932+02:00@ Vinosse :
Je vais répondre sérieusement, Vinosse...@ Vinosse :<br />Je vais répondre sérieusement, Vinosse, au cas où cela vous intéresserait : la beauté dont je parle pour ce texte, est un surcroît ; c'est l'effet ressenti par la lectrice que je suis. Le travail d'écriture, c'est autre chose. Ce n'est sûrement pas fait pour produire du beau.<br />Mais il se trouve que la capacité de ce texte à produire des sensations, tactiles et visuelles, procure une belle émotion, le sentiment d'une belle justesse, et ressort à ce que j'appelle la beauté.<br /><br />Sinon, être une comique, cela ne me déplairait pas. Car il y faut un réel talent. :)Michèle Pambrun-Paillardhttps://www.blogger.com/profile/09257517486237999556noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-613261102194204730.post-72606782754996783212011-07-29T20:11:51.710+02:002011-07-29T20:11:51.710+02:00C'est bien ce que je disais, Michèle, de l'...C'est bien ce que je disais, Michèle, de l'humour !!!<br />Vous êtes une comique donc ?Vinossehttp://vinosse.over-blog.com/noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-613261102194204730.post-34412574975618193212011-07-29T13:45:17.791+02:002011-07-29T13:45:17.791+02:00Quelle merveille. On pourrait faire une liste de c...Quelle merveille. On pourrait faire une liste de choses très belles au monde. Ce texte en fait partie...Michèle Pambrun-Paillardhttps://www.blogger.com/profile/09257517486237999556noreply@blogger.com