L’odeur de l’ail sauvage
L’avait réveillée
Ses poumons s’étaient ouverts
A la fraîcheur propre
De la nuit qui venait
Se mêler sans bruit au bleu
Du ciel dans quoi fusaient
Encore quelques oiseaux
Lents à passer l’espace
Entre les frondaisons
Engourdies
Dans son dos les pierres
Vives meurtrissaient sa
Chair sans blesser
Son souffle et son ardeur
Elle souriait à rien
Elle attendait que les
Secondes s’écoulent
Comme une eau paisible
Elle attendait que
Le jour s’efface
Que la candeur de son corps
Renaisse avec la vigueur
D’une herbe brute
L’avait réveillée
Ses poumons s’étaient ouverts
A la fraîcheur propre
De la nuit qui venait
Se mêler sans bruit au bleu
Du ciel dans quoi fusaient
Encore quelques oiseaux
Lents à passer l’espace
Entre les frondaisons
Engourdies
Dans son dos les pierres
Vives meurtrissaient sa
Chair sans blesser
Son souffle et son ardeur
Elle souriait à rien
Elle attendait que les
Secondes s’écoulent
Comme une eau paisible
Elle attendait que
Le jour s’efface
Que la candeur de son corps
Renaisse avec la vigueur
D’une herbe brute
Ce poème s'écoule comme une lampée de bonheur. La nuit et ses péripéties sont une eau de vie qui roule à fond de gorge, irradie, réchauffe. Une sensualité suave se dégage du texte. Une jouissance naturelle en harmonie avec le temps, la nuit , les odeurs d'ail sauvage embrase les sens , dans une volupté candide mais puissante. Dans la galerie des êtres tourmentés que peint l'ami Pittau, ce tableautin , est comme une aire de repos, une invite à déguster les nuits chaudes qui viennent, lentement.Merci pour ce verre de grappa!
RépondreSupprimerfort comme ça amène la sensation d'y être et de sentir, très fort !
RépondreSupprimerMais pourquoi la grappa ? :D
RépondreSupprimerKouki, content de te revoir. :)Merci.
RépondreSupprimer"les pierres vives", comme on le dit des eaux.
RépondreSupprimerCher Francesco, je ne commente plus. Je me contente de lire et de partager. Merci.
RépondreSupprimerExact... j'y avais pensé...
RépondreSupprimerAimable de me prévenir. Merci à vous.
RépondreSupprimerJe ne sais que boire votre texte, comme un bon verre d'eau fraîche Merci.
RépondreSupprimerC'est fait pour être bu. Merci à vous.
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