Elle avait pendu
Le chien
A la branche
Noire du citronnier
Au fond du jardin
(il avait gigoté
Longtemps
La gueule é-
Tranglée
Sur des piaulements
Qui tombaient
Au sol
En gouttes poisseuses)
A l’amorce du
Soir elle
Avait fendu
Le ventre l’avait
Ouvert l’avait
Vidé
Cherchant dans la
Graisse
La preuve d’un
Larcin
Puis elle s’était cou-
Chée
Seule
Les mains sur le
Couvre-lit
Jonché de poils
Drus
Le chien
A la branche
Noire du citronnier
Au fond du jardin
(il avait gigoté
Longtemps
La gueule é-
Tranglée
Sur des piaulements
Qui tombaient
Au sol
En gouttes poisseuses)
A l’amorce du
Soir elle
Avait fendu
Le ventre l’avait
Ouvert l’avait
Vidé
Cherchant dans la
Graisse
La preuve d’un
Larcin
Puis elle s’était cou-
Chée
Seule
Les mains sur le
Couvre-lit
Jonché de poils
Drus
On dirait comme un écho au texte que Kouki a publié chez elle.
RépondreSupprimerComme je ne l'ai pas encore lu, je ne peux pas dire.
SupprimerAllez voir, vous me direz. C'est celui qui est intitulé "Descendre".
SupprimerJe l'ai lu. A part le chien... :)
SupprimerPoème d'horreur,d'effroi, confrontation à une sauvagerie pulsionnelle, obsessionnelle, planifiée. La cruauté est implacable....On ne sait pas quel larcin a motivé cette impitoyable sanction....Tout le poème coule noir, comme du sang caillé pour arriver à la chute « elle s'était couchée ,seule, ...le couvre lit jonché de polis drus », la solitude plutôt que le pardon. Le choix des mots, leur agencement est, comme toujours d'une précision horlogère... Mais,avant de dévorer un poème de FP, demandez lui d'abord l'autorisation !
RépondreSupprimerPas besoin d'autorisation. Je sévirai au moment voulu. :D
SupprimerJe me sens fendue en deux comme ce pauvre chien : l'amie des bêtes est horrifiée, la lectrice de poésie est impressionnée...
RépondreSupprimerJe suis donc désolé et ravi à la fois. Merci à vous.
SupprimerOn pourrait croire du ADS.
RépondreSupprimerJe sais pas si elle l'a connue aussi.
Supprimer