Sur le banc
Métallique et
Glacé
De l’abribus
Je venais de
M’asseoir
Une vieille femme ma-
Quillée guindée
Dans son
Manteau bleu
Electrique
S’est assise près
De moi
Le vent vi-
Celard
De février
Soufflait si
Salement
Que j’aurais
Rentré
Ma tête dans
Mon cul
La vieille se
Blottissait sur
Elle-même
Pour préserver
Le peu de
Chaleur
De sa chair
Fatiguée
Elle claquait
De tout son
Dentier
De ses talons
Durs
Sur le sol
En acier
Pensait à
Quoi
Dans sa tête
En pierre ?
Le caillou de
Son cœur
Comptait
Tic-tic-tic-tic
Ses derniers
Coups
Elle a grimacé
Un sourire en
Coin
M’a vaguement
Regardé d’un
Œil aqueux
Trouble
Comme empli de
Morve
Et dans son
Œil
J’ai vu brûler l’
Œil
D’une petite
Fille stupéfaite
Métallique et
Glacé
De l’abribus
Je venais de
M’asseoir
Une vieille femme ma-
Quillée guindée
Dans son
Manteau bleu
Electrique
S’est assise près
De moi
Le vent vi-
Celard
De février
Soufflait si
Salement
Que j’aurais
Rentré
Ma tête dans
Mon cul
La vieille se
Blottissait sur
Elle-même
Pour préserver
Le peu de
Chaleur
De sa chair
Fatiguée
Elle claquait
De tout son
Dentier
De ses talons
Durs
Sur le sol
En acier
Pensait à
Quoi
Dans sa tête
En pierre ?
Le caillou de
Son cœur
Comptait
Tic-tic-tic-tic
Ses derniers
Coups
Elle a grimacé
Un sourire en
Coin
M’a vaguement
Regardé d’un
Œil aqueux
Trouble
Comme empli de
Morve
Et dans son
Œil
J’ai vu brûler l’
Œil
D’une petite
Fille stupéfaite
Qu'est-ce que je l'aime ce texte. Je ne me lasse pas de le relire.Bienvenue dans la blogosphère :o)
RépondreSupprimerPlus c'est long, plus c'est bon !
RépondreSupprimerça c'est une fameuse idée ! Je suis rudement contente de pouvoir vous lire. L'oeil de la petite fille stupéfaite, je l'ai déjà vu chez quelqu'un. C'était celui d'un petit garçon caché dans l'oeil d'un homme aigre. Mais il était bien là. C'est un plaisir de vous accueillir.
RépondreSupprimerSur la commode puis sur le banc... Quel sens aiguisé du commencement, de l'inauguration ! Et quelle bonne nouvelle surtout !
RépondreSupprimerj'aimais deja beaucoup votre travail graphique et je decouvre avec bonheur votre écriture poétique...:)
RépondreSupprimerEt voilà.Me suis inscrite parmi les fans parce que bon, hein, quand faut y aller, faut y aller.(Bravo, Pittau !) :0)
RépondreSupprimer(Superbe poème.)
RépondreSupprimerMais qui est ce jeune auteur?! Chapeau bas!
RépondreSupprimerDe Pittau à Piteux, il n'y a qu'un pet... de chien!Bon je cours mettre mon niquab !
RépondreSupprimer@AdS.Vous devenez comme FM, trop GENTILLE. :)@Vinosse. Tu sais bien que la longueur fait rien à l'affaire.@FM. De qui, de quoi vous parlez ?@Chr. Borhen. Faut pas charrier, j'ai pas fait exprès !@Mu LM. J' sais pas quoi dire sinon qu' ça m' fait plaisir. :)@Sophie K (1). Ben ouais, faut c' qu'y faut.@Sophie K (2). Euh... merci...@Depluloin. Quel jeune auteur ? Et avec un chapeau ? Fichtre !@Anonyme. Moi, j' vais enfiler ma burqa : ça m'évitera de m' coiffer le matin.
RépondreSupprimerJe parle de quelqu'un que vous ne connaissez pas, mais qui a dans les yeux - parfois - ce regard d'enfant stupéfait évoqué à la fin de votre poème (ça commence bien, premier commentaire et il comprend rien à ce que je dis).
RépondreSupprimer@FM. Avouez qu' vous parlez par énigmes...
RépondreSupprimerCurieux ! sucré je fus.ça commence bien !
RépondreSupprimer@Luc. Euh... ben, non... j'ai rien sucré du tout, moi !!!
RépondreSupprimer:0)
RépondreSupprimerMouais... trop de libertés avec la langue française à mon goût... mais il y a quelque chose, c'est indéniable... Et l'on ne dit pas "ma tête dans mon cul" mais "j'ai la gueule dans le cul". Sinon, bravo!
RépondreSupprimer@E. Bonjour !@Deplu....oin. J' suis bien d'accord avec vous sur tous les points.
RépondreSupprimerPas commode la vieille, mais la plume soyeuse et piquante (!) Ah, si le manteau électrique avait pu être une couverture chauffante, la vieille aurait gagné quelques degrés ...de sympathie !
RépondreSupprimerBon allez, j'ai envie de rigoler un peu, alors Mesdames et messieurs, sous vos yeux ébahis et vos bras ballants, devant vos enfants et sur l'unique place d'un seul village, vous allez voir AdS se prendre un râteau monumental. Ouais, même pas peur !Démonstration :"Dîtes, Pittau, vous n'avez pas piscine vendredi 1er mai je crois ? Ça vous dirait du coup au lieu de vous emmerder d'échanger avec moi dans le cadre des Vases Communicants ?"
RépondreSupprimer"@Deplu....oin. J' suis bien d'accord avec vous sur tous les points."Génial! Les réceptions de Mr l'Ambassadeur sont toujours réussies!
RépondreSupprimerTu verras à l'usage Francesco, l'un des plaisirs incommensurables du "blogage" - on dit comme ça ? - consiste à se délecter des sorties de Vinosse avant de trouver une réponse idoine et subtile.
RépondreSupprimer@Borhen à propos de Vinosse : vous avez manqué son impayable : "Les éditions du Transit ? C'est chié !"
RépondreSupprimer@ Anna de Sandre : eh non, je n'ai pas manqué cet impayable. Remarquez, certes dans un autre registre (quoique), notre nouvel hôte vaut parfois son pesant de cacahuètes.
RépondreSupprimer@Vinosse. T'es vraiment snob !@AdS. J' vais laisser tomber piscine et m' foutre à l'eau.@Chr. Borhen. M' comparer à Vinosse, p'tain quel honneur !
RépondreSupprimerJ'm'a gourrache, le premier vendredi du mois de mai c'est le 7 mai. Bon, je nous inscrirai pour ce mois-ci sur le groupe facebookien des vases la semaine prochaine.(Oh mon dieu Jésus Marie Joseph, Pittau a dit "oui" ! Flûte, j'ai rien à m'mettre)
RépondreSupprimer@AdS. J' vais louer un smoking... :D
RépondreSupprimerC'est parce que je m'entraine pour faire Pythie (ou Pythau, j'hésite) :0)
RépondreSupprimerOh, v'là FM qui a toujours un bon jeu de mots aux lèvres !!! :)))
RépondreSupprimerA parle la bouche pleine, surtout!La Pythie vient en mangeant...(j'aurais pu mettre en suçant, mais ça aurait tété moins drôle)
RépondreSupprimerc'est sonore , ça claque comme deux doigts, ça casse comme un bâton, ça cogne sec.beau texte, très beau.
RépondreSupprimerJe sens qu'on va rencontrer ici des personnages insolites.Une écriture cinglante. Bravo !
RépondreSupprimerVinosse, j'te préviens, si tu me quittes pour ces flagorneurs de bas étage, j'te fais une scène.Non parce que bon ho hé hein bon.
RépondreSupprimerTiens, mon commentaire est passé à la trappe ...Accueil ciblé ?
RépondreSupprimerNon, Sar, c'est Blogger qui merdoie un peu ces temps-ci...
RépondreSupprimerUn coup j'ai mon casque, un coup j'l'ai plus.Tss.
RépondreSupprimer@ Sophie KChez moi, c'est pire, mes textes disparaissent, les photos se mélangent, les commentaires ne passent pas et ça s'appelle skynet, pas net tout ça ! Bah, toi, t'as pas besoin de casque pour te défendre ...
RépondreSupprimer@ Vinosse : Je vous le déconseille fortement. C'est un verbe qui pourrait me faire claquer des dents. Voyez le désastre.@ FrancEsco : Je ne vois pas de quoi vous parlez. Vous devez me confondre avec une autre.
RépondreSupprimerOui, l'accueil est ciblé et le nombre de com' limité.
RépondreSupprimer@ Général de SandreC'est vous qui êtes chargée du déminage ?
RépondreSupprimerMouarf ! Nan c'est pas mon blog. Mais un blog c'est comme un salon, donc l'accueil est forcément ciblé, tout le monde ne peut pas venir s'asseoir dans le canapé ni sur les poufs.
RépondreSupprimerJe ne vois pas pourquoi, venir visiter un blog, c'est lui accorder de l'intérêt, et quand on est nouveau, on aime être connu et reconnu !A moins que ce soit uniquement pour rester entre amis qui se connaissent déjà ! Ou mettre à disposition des indésirables un "banc métallique et glacé" !
RépondreSupprimer@jibé. Merci d'avoir jeté un œil.@Sophie. Grrrr ! La forgeronne grognonne !!! :D@FM. Vous êtes unique, je peux pas vous confondre. Tiens, j' prendrais bien une tranche de melon... :))))
RépondreSupprimerNovelette maigrelette (quant à sa seule présentation, bien sûr !)Suite attendue !
RépondreSupprimer@ Francesco : Avec du jambon ?
RépondreSupprimer@francesco: je l'ai récupéré aussi sec, l'oeil.J'ai pas regretté d'être viendu.Au fait, est-ce qu'on peut être un écrivain sans désirer être lu? question que me pose patogaz et qui me pose problème...faut être écrivain pour savoir, non?
RépondreSupprimer@FM. ... à l'os, le jambon. Bien sûr.@PMB. J' suis content d' vous voir ici.@jibé.Ben... j'imagine qu'un type qui écrit a envie d'être lu... mais qu'il n'écrit pas pour cette raison.
RépondreSupprimerEt si Francesco Pittau était un pseudo... Je pense à quelqu'un en particulier au regard de ce texte... Je vais enquêter en lisant encore et en comparant...
RépondreSupprimerMince, y'a qu'un texte... ce qui renforce mon pressentiment... Et si Francesco s'appelait Francesca, je verrais bien Francesca de Ceniza...
RépondreSupprimerNan Dominique, Francesco est bien un et indivisible, mais j'aimerais bien écrire comme lui :o)
RépondreSupprimer@Dominique Boudou. Désolé d' vous décevoir, j' suis moi et rien qu' moi. Mais qui est Francesca de Ceniza ?...
RépondreSupprimerOn est pas chez De Sandre ici ???????????
RépondreSupprimer@Anonyme. Non, c'est la crémerie d' la rue d'à côté. Vous allez tout droit, puis à main droite en évitrant le p'tit square... un quart de tour à gauche, un d'mi-tour et vous y êtes. Oubliez pas d'essuyer vos godasses.
RépondreSupprimerPourquoi avoir "césuré" les épithètes maquillée et vicelard (ma-quillée et vi-celard) ?(Le Poët-Célard - ça ne s'invente pas... - est un magnifique et minuscule hameau de la Drôme provençale.)
RépondreSupprimerIl n'empêche, Frantchesco.Je me demande maintenant où tu mets ton popotin.(Ne me dis pas que c'est dans... enfin... sur l'encrier.)
RépondreSupprimerBen, Sophie, je l' mets comme d'hab' : dans l' fauteuil à roulettes ! :))
RépondreSupprimer:))Ah ok ok...
RépondreSupprimerBonjour, Francesco...jako lepo, my dear...ce poèmetrès joyeuse.merci pour "la plume"...belle image.Kara
RépondreSupprimerAlors, je m'absente trois jours et voilà t y pô que vous me pondez la plume, grassement comme ça sans prévenir ! EN FIN !!!Je me réjouis de te lire plus souvent Monsieur MOnch.Et j'aime ce poème où la chute entraîne le grinçant avec malice, Rooohhhhaaa !!! ça va être bien ce blog !
RépondreSupprimer@Kara. Bonjour, je ne m'attendais pas à vous voir ici.@Kouki. Ben, j'espère que tu s'ras pas trop déçue. On s' faisait du mauvais sang à plus t' voir.
RépondreSupprimerza to što, kume, ? voli te K.
RépondreSupprimerHoulà, m'attendais pas à tant de monde ici... Je félicite et repars discret.
RépondreSupprimermerci disent les vieilles
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