“Dis tu entends ?”
N’entendais rien
Que le craque-
Ment
Du plancher sous
Nos pieds hésitants
Rien que
Le froissement
De la pénombre
Qui coulait comme
Un sirop d’anis
Sur les fleurs ef-
Fondrées du papier
Peint
Son visage s’estom-
Pait petit
Bout par petit
Bout une bête
Minuscule
Soulevait encore
Le tissu rose sur
Sa poitrine
Et un sourire
A peine à peine
Ouvert
Mêlait son souffle
A l’obscurité qui
Gagnait l’ap-
Partement.
"Pait Bout Bout" C'est le nom du bambin?
RépondreSupprimerAlors là, froissements hésitations sirops et murmures ... Gaffe le Monch, tu verserais presque dans la sensualité là. O mais, tu fais ça très bien mert !
RépondreSupprimerça sent le corridor à l'horrible papier peint ornées de fleurs seventies ça ! :)
RépondreSupprimerDe la pénombreQui coulait commeUn sirop d’anisSur les fleursj'aime bien ça :)
RépondreSupprimerLes deux passages (la pénombre et son visage s'estompait) sont d'une implacable présence. Vous avez un don pour la description.
RépondreSupprimerah bon, on trouve aussi de quoi ne pas s'angoisser en lisant Pittau?:)évocateur comme une caresse, un parfum. Avec un côté vieilli et évanoui (l'anis, les fleurs, le papier peint, le rose)...Finalement, ça m'angoisse aussi!:))
RépondreSupprimer"Le froissement / De la pénombre / Qui coulait comme / Un sirop d’anis / Sur les fleurs ef- / Fondrées du papier / Peint" et "Et un sourire / A peine à peine / Ouvert"... L'art du bref et de l'évocation comme j'aime. On retrouve vos thèmes chers avec "les pieds", le "visage" et "la bête minuscule", mais pour le reste, on a presque le sentiment d'un changement de paradigme de l'auteur. Même le narrateur n'est pas seul. Alors que d'habitude dans vos poèmes il est la seule sentinelle. Enfin bon, je n'ai pas lu tous vos poèmes, juste ceux de votre blog et ceux de votre recueil "Un crabe sur l'épaule", et cet ensemble me fait penser qu'il y a presque une rupture (qui vous est si chère dans l'ossature de vos textes) de ton ici, plus qu'une rupture de message. Il y a comme une pointe d'optimisme et un parfum de sensualité.('tain, qu'est-ce que je peux dire comme conneries quand j'ai le ventre creux !)
RépondreSupprimerComme une vision, une réminiscence.Il va être bien c't'appart ! C'est quand qu'on fête la crémaillère ?
RépondreSupprimerLa première strophe est simplement parfaite.Et d'acc avec Kouki, elle est délicatement chaude, cette petite bête.
RépondreSupprimer@Vinosse. T'as l'œil, toi.@Kouki. La sensualité ? J'ai des sens, comme tout l' monde.@arf. Y a d' ça aussi.@Mu LM. J'aime bien ce passage aussi, mais encore lieux quand il y a ef-fondrées.@FM. Ben, merci, m'dame. Si vous l' dites. @jibé. Ben, oui. :) J'aime bien votre façon de lire, jibé.@AdS. Je ne sais pas quoi dire, AdS, sinon que... enfin, bref... Optimisme, sensualité... J' suis d'accord avec vous : m'étonnerait que le fond ait changé : j' suis toujours dans la même peau.A propos, paradigme, y a un rapport avec un para ?... :))@isabelle C. Je pense que cet appart' restera comme il est... sans rien d'autre que l'obscurité.
RépondreSupprimerc'est écrit sur la pointe des pieds ..j'y entends un chuchotement d'enfant.Bonne nuit-Francesco.
RépondreSupprimer@Pittau : un paranormal alors :o)
RépondreSupprimerBon, debout là-d'dans, c'est mou ici !
RépondreSupprimer@kara. Vous avez l'oreille fine, kara. Bonjour.@AdS. J' l'attendais. :)@AdS. A y est, j' suis d'bout. Et alors ?
RépondreSupprimerj'y pense, normalement, ton endroit devrait s'appeler ton poil sur la commode, non ?
RépondreSupprimeroui c'est vrai avec ef-fondrées c'est mieux.:)
RépondreSupprimerJ'ose pas faire de compliments, j'en connais qui le prennent très mal. Notez que ça m'arrange, je ne sais pas en faire! Mais cette fois il me semble que la musique est plus douce...
RépondreSupprimerJe suis comme Kouki: il y a comme de la sensualité dans ce poème. Mais peut être parce que c'est ce que j'ai envie d'y trouver. Kakao, Crotte et Pipi font hurler de rire mon petit fils!
RépondreSupprimerEn lisant tes lignes, je pensais que ça pouvait aussi être joliment émoustillant de faire...tapisserie, comme quoi, hein! ;)
RépondreSupprimerJ'aime bien le choix du verbe gagner tout à la fin.
RépondreSupprimer@Kouki. A cause du chien, c'est ça ? :)@Mu LM. J' suis d'accord avec vous qui êtes d'accord avec moi.@Depluloin. Vous savez pas les faire et je sais pas les recevoir. :)@Bb31. Sans doute. Sinon, pour le p'tit-fils... ça m' fait plaisir, bien entendu.@kiki. Comme quoi... c'est vrai... :)@Chr. Borhen. J'aime bien que tu l'aies r'marquer. Mais j' suis pas étonné.
RépondreSupprimerje suis très touchée par vos conseils, ils vont me permettre d'évoluer un peu, merci beaucoup.
RépondreSupprimervoilà un froissement de pénombre qui nous conduit à l'enfance et ses sortilèges.
RépondreSupprimerC'est beau chez vous ! et ce poème, carrément magnifique.(J'espère que cette fois je vais y arriver) Je ne lâcherai rien.
RépondreSupprimerPutin, si tu refais la tapisserie tous les jours...
RépondreSupprimerOuip, c'est beau, dis-donc. (T'as engagé un déco ?) :)
RépondreSupprimerT'as grossi ?
RépondreSupprimer@Mic. Je vous en prie. C'est moi qui vous remercie.@christiane. Placé sous l'ombre de Ravel, ça ne peut que me plaire.@frasby. Merci, frasby. :))@Vinosse. J' la fais pas, tu t' plains ; j' la fais, tu t' plains. Tu vas m' rendre folle !!! :D@Sophie K. C'est pas mal, hein ? Ouais, j'ai eu les conseils d'un déco. J' lui rapporterai ton appréciation.@Vinosse. Ben ouais, comme ça tu peux t' relire. :)
RépondreSupprimerC'est vrai qu'on voit mieux...Et rose sur fond jaune ???
RépondreSupprimerFrancesco, t'as bien fait de virer ton papier peint jaune pisseux. Sinon, pour la photo, on peut avoir des infos ?
RépondreSupprimerC'est de l'amerloque...
RépondreSupprimer@Vinosse. Avec des pois ou pas ?@Chr. Borhen. Je transmettrai, vu que je me suis pas occupé de la déco. J'ai un décorateur bénévole et capable qui s'est attelé à la tâche avec succès apparemment.La photo : ben, c'est une photo que j'ai achetée à un particulier, un amerloque comme dit Vinosse, et elle a été prise par un photographe de studio de Akron en Ohio. J'aime bien acheter ce genre de photos. Et celle-ci, je la trouve particulièrement belle. @Vinosse. Hu-hu.
RépondreSupprimerFastoche, avec le drapeau américain...
RépondreSupprimerRhôô, c'était pas jaune pisseux, c'était vanille, Tophe. Tsss.@ Vinosse : hahahahaha ! T'exagères (arrête de lui donner des idées comme ça, il en est capable !!!):)
RépondreSupprimer(Dis donc, il a de bons yeux, Vinosse. j'avais pas vu le drapeau, moi...)
RépondreSupprimerAu fait FP, j'ai une proposition de nouveau titre pour ton blog, voici : "Et mon pimpon c'est du poulet ?"
RépondreSupprimerEt le gars qui joue de la trompette il est marrant sur la photo au fond à droite.
RépondreSupprimerInspiration ...Dis, tu m’entendsMon ami Sirupeux s’est évaporéTon visage a fondu enchaîné ailleursTon café est ranceEt ta voix cassanteCraque de partoutSauf ici chez moi ! Avaline
RépondreSupprimerle papier peint, avant, il faisait nrf Gallimard; si on imaginait un papier peint pléonastique? le genre qui illustre (!) le thème dominant du poème... d'un goût exquis, quoi...:))
RépondreSupprimerComme je l'ai déjà dit, on peux pas se prononcer sur son Pimpon tant qu'on n'a pas été présentés.
RépondreSupprimerC'est la trompette que j'arrive pas à voir: elle est bien cachée!Je vois bien le mec qui souffle par contre...
RépondreSupprimerDites, c'est chez vous ?Vous vous cachez encore dans le corridor pour déchirer le papier peint pendant que vos amis font la fête ?A.L.
RépondreSupprimer@Vinosse. fais pas l' modeste : t'es fort épicétou.@Sophie K. Toi au moins tu r'connais les couleurs.@Sophie K. Y sont madrés les gars d' la campagne. :D@Chr. Si tu l' dis j' te crois. En tout cas, belle idée.@AdS. Pffffff....@Anonyme. Mouais.@jibé. J'imagine ce que ça pourrait donner avec certains sujets. :)@FM. M'enfin ! kesski vous prend ?...@Vinosse. T'as vu la rombière à bijoux qui met sa main sur la cuisse (?) du type qui a pose son pied juste entre les jambes de celle qui lorgne sur... enfin, bref...
RépondreSupprimer@Anonyme. Ce sont des amis. Y font la fête s'ils veulent faire la fête.
RépondreSupprimerBin, j'ai rien contre, mais j'aime pas le papier peint qui croule et les fleurs qui pleurent ...Pourtant, jolie ambiance dans le couloir (les autres sont trop bruyants, comprends que vous soyiez parti)A.L.
RépondreSupprimerTiens, Saravati a changé de pseudo ?
RépondreSupprimer@ Pittau : Ben c'est vous qu'avez commencé chez ADS ! Vous êtes fameusement culotté tout de même (sans jeu de mots).
RépondreSupprimerOn est bruyants, nous ?Naaaaaaaaaaaaaaaaaaannn.
RépondreSupprimerJe suis de (re)passage et ce poème poète bien et très fort. J'en ai aimé le son et le sens. Juste : j'aurais écrit (mais de quoi je me mêle) "Sur les fleurs de papier. Point."
RépondreSupprimer@AdS. ...@FM. Ah, vous portez bien vos initiales Femme Menteuse !!! :D@Sophie K. Ben non, kesske c'est qu' ces histoires ? Vous êtes pas bruyants du tout.@Martine Carol. J' dois dire que vous m'avez produit un effet certain dans Caroline Chérie... la scène de la grange... Vous vous en souvenez... Et vous étiez bonne comédienne dans le film de votre mari, Christian-Jaques, grand metteur en scène oublié...
RépondreSupprimerLucrèce ? Lola ? Avec Max. Grands souvenirs. Vous deviez être bien jeune, Francesco ?
RépondreSupprimerL'assassinat du Père Noël reste un de mes films préférés...
RépondreSupprimerGni.Chuis sûre que je sais qui est caché derrière Martine.Chuis sûre.
RépondreSupprimerPoil sur la commode crapaud, oui, c'est sûrement moins ... Tu as bien fait. Puis la plume légère et la commode bien tanquée.
RépondreSupprimerJe cite : "@FM. Pffff... jumeaux astraux ! Et mon pimpon c'est du poulet ?"A pimpom, pimpom et demi.(cot cot cot codet)
RépondreSupprimer@Martine Carol. Je les ai vus à la télé. Pas au cinéma. Et pour Christian Jaque "les disparus de saint-agil"... mais y en a d'autres. Il a même adapté Stendhal, et c'était bien.@Sophie K. Et c'est qui à ton avis ?@Kouki. Si j'ai ton assentiment...@FM. Citation fausse et enlevée du contexte !! Devriez faire politique, vous. :))
RépondreSupprimerUn Juma "Astra", des jumeaux astraux...Je sens qu'ça glisse... Margarine...
RépondreSupprimer@ Franchesco : Bon. Si tu me demandes, c'est que ce n'est pas la personne à laquelle je pensais, et donc si je dis à qui je pensais, tu vas éclater de rire et me dire que non c'est pas lui/elle, et j'aurai l'air d'une pomme, comme d'hab'. Donc, puisque j'ai un orgueil aussi costaud que le truc qu'a construit mon arrière-grand oncle (y'a moins de touristes sur mon orgueil, hein), je ne dis RIEN.Na.
RépondreSupprimerCitation exacte et archi exacte : c'est un copié collé. Vous devriez faire Pape, vous. Zavez de l'avenir :0)
RépondreSupprimer@FM. Si j' fais pape, vous f'rez soupape ? :))
RépondreSupprimerAhahahahahah etc....
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