Sur une idée de François Bon, chaque premier vendredi du mois, des écrivains du ouèbe s'invitent les uns chez les autres. Pour ma première participation, j'ai l'honneur de recevoir Anna de Sandre, tenancière émérite de Biffures, où j'irai repeindre les murs pendant son absence.
J'ai du culot. Enfin non, je n'en ai pas. J'ai du culot mais pas pour ça. Pas avec elles. Je ne pourrai pas leur demander ça.
Jules ne sait pas très bien comment trouver une réponse pertinente à la question qui l'absorbe depuis quelques jours, et ça l'assombrit plutôt. Parce qu'il est Jules, parce que tenir sa paume sur la flamme d'un briquet est plus facile, parce qu'il vaut mieux bouffer des vers pour obéir à Matt comme quand il tombe sur toi le jour de sa raclée au poker, parce que les filles sont plus complexes que les théorèmes, plus étranges que des girafes malades, plus connes que la mort, plus... enfin bref ; vaut mieux pas.
Le cours d'histoire est particulièrement long ce matin. Deux heures pas pressées. Pas comme Jules qui se voit descendre un café potable quand la sonnerie donnera le temps de poser ses fesses à l'angle des préfabriqués et de contempler les lézardes dans le mur construit après l'école en se brûlant le bord des lèvres.
C'est un ancien élève qui avait offert de le financer pour remplacer le grillage d'origine. Il avait réussi sa vie le type. Un petit trapu qui fumait des Cohiba et traînait souvent dans le bar où des groupes de gamins sifflaient des bières achetées au Shopi de la rue Monge. Matt disait qu'il les aimait avant quatorze ans avec une poignée de sel, et Jules voyait la grande Maïwenn en débardeur-bermuda et Lucas dans sa chemise à carreaux fétiche, tous les deux ficelés chez le vieux con dans sa cuisine. Un énorme plat en terre cuite sur la table et eux ficelés dedans, enfouis sous des kilos de sel comme le chapon en coque du dernier réveillon.
Dans les fissures du mur, il y a des nids d'araignée, des messages secrets, de la pourriture sûrement et des mondes parallèles dangereux. Hors du commun même ; ou alors non, dans l'ordinaire des rythmes circadiens de leurs habitants minuscules plutôt on va dire, et donc si proche du nôtre... Si on se donne la peine d'entrer en communication avec leurs traducteurs, on apprend à coup sûr qu'ils ont les mêmes emmerdes que chez nous. Pareil, mais sur une surface plus petite. Bon, alors mettons que c 'est pire, ils ont peut-être à souffrir de la promiscuité ; comme les fourmis, mais elles, elles sont organisées. S'ils sont bordéliques comme nous, ça doit bastonner sévère et tout le temps. Jules peut les fixer de longues minutes sans se lasser. Ce sont des fentes qui lui sont familières, presque amicales. Généreuses, même, vu comme elles lui font passer du bon temps avec leur mystère.
Pas comme la fente des filles.
La fente des filles, elle cicatrise à la mernopause. Quand elles sont vieilles tu ne peux plus les baiser, leur trou se bouche. Ça aussi c'est Matt qui le dit. Il raconte parfois des craques pour se moquer mais là, c'est du sérieux. L'information n'est pas vérifiable, la plus vieille du bahut n'a que dix-neuf ans et les enseignantes ne sont pas de vraies femmes, à part mademoiselle Larieu qui donne les cours de gymnastique : les filles de sa classe l'ont vue enfiler deux soutiens-gorge l'un sur l'autre dans les vestiaires pour protéger ses nichons, mais elle, hors de question de lui poser une question sexe. C'est mort. Plutôt faire cent heures de footing et deux mille pompes.
Jules plonge la tête dans ses mains et se concentre sur son cahier où les dates le narguent avec les doigts d'honneur dont il les a affublées. Il en rectifie un sur Marignan mais ça ne l'empêche pas de durcir malgré lui et de transpirer. Son stylo glisse et il le jette avec colère. Le regard de la prof dans le brouhaha intéressé de la classe achève de le mettre dans l'embarras. Et alors quoi bon sang ! Il est le seul à ne pas avoir l'information parce qu'il n'a pas le courage de demander ? Ce sont les pisseux et les bébés qui ne demandent pas. Mais moi, je ne suis pas un pisseux !
La prof se retourne une fois le silence obtenu pour écrire au tableau et tout le monde est occupé à recopier. Même le gros Mattéo fait de son mieux pour avoir une partie du cours sur son cahier. Jules sait que Camille a la réponse.
Elle est assise à côté de lui depuis deux mois à ce cours, et il n'a pas seulement repéré qu'elle ne sera jamais pour lui avec ses airs de bourge : il a également compris qu'elle connaissait plus de choses que les filles de son âge. C'est inscrit dans sa fossette et l'attache fine de ses poignets. Camille, elle est physiquement intelligente. Bon, ça va, j'ai bien vu qu'en plus elle a avalé le dico et des milliards de livres. Camille, elle a la science infuse, des fringues trop cool et un cul de... de reine. Oui c'est ça, quand j'aurai récupéré mon royaume en tuant le félon qui me l'a piqué, j'en ferai ma reine.
Il faut juste que j'ai les pistaches bien accrochées pour le lui dire. Et puis que je trouve l'occase aussi. Pas évident, ça, de trouver le bon moment.
Une mouche est entrée par la fenêtre ouverte et choisit de défroisser ses ailes pendue à une des ampoules du fond. Personne n'a levé le nez. Jules déglutit lourdement et profite de cette concentration inhabituelle pour tourner la tête sur sa voisine de table. « C'est vrai qu'le trou d'ta chatte y va cicatriser à ta mernopause ? » Il a craché ça avec sa bouche dure et malheureuse.
Les filles sont des comédiennes avec du sang glacé dans les veines. Elle n'a pas bougé. Salope, merde. Réponds-moi ! tu m'as très bien entendu. Allez, si elle me répond, j'apprends tous les verbes irréguliers, j'appelle la copine de mon père Maman, cette radasse, je bois un litre de bière sans roter ni pisser, je fais le tour du quartier à poil, je...
« Non, ce n'est pas vrai. »
Sa voisine a sifflé la réponse à travers ses dents fermées en remuant à peine la bouche. Des mois d'entraînement j'en suis sûr. Et ce blond qu'est-ce que ça tue les yeux, et sous les néons c'est pire la vache ! Camille regarde-moi... C'est pas possible Camille il faut que tu me regardes. J'ai besoin de tes yeux sur mon corps d'éléphant raté, de tes rubans débiles qui m'agacent, d'entendre encore ta voix qui vient de sortir juste pour moi et qui me fout un coup de poing dans la poitrine. Frappe-moi si tu veux, défoule ta colère si tu en as une mais occupe-toi de moi bordel de Dieu !
Camille se penche en avant sur le pupitre jusqu'à poser sa nuque dans son coude replié, ce qui lui permet de continuer à écrire en dévisageant son binôme. Elle le fixe avec intérêt et sa bouche lui sourit doucement, un peu comme la nounou quand elle prend sa petite sœur dans les bras. « Attends-moi ce soir au métro. Je te dirai tout ce que tu veux savoir. Mais hé !... hé ! Après, tu me payes un pain aux raisins à la boulangerie. Et quand je l'aurai tout bien mangé, alors seulement j'aurai envie de sortir avec toi. Mais qu'on soit bien d'accord, j'en aurais peut-être juste envie et rien de plus...»
Liste des autres participants :
La cicatrice
J'ai du culot. Enfin non, je n'en ai pas. J'ai du culot mais pas pour ça. Pas avec elles. Je ne pourrai pas leur demander ça.
Jules ne sait pas très bien comment trouver une réponse pertinente à la question qui l'absorbe depuis quelques jours, et ça l'assombrit plutôt. Parce qu'il est Jules, parce que tenir sa paume sur la flamme d'un briquet est plus facile, parce qu'il vaut mieux bouffer des vers pour obéir à Matt comme quand il tombe sur toi le jour de sa raclée au poker, parce que les filles sont plus complexes que les théorèmes, plus étranges que des girafes malades, plus connes que la mort, plus... enfin bref ; vaut mieux pas.
Le cours d'histoire est particulièrement long ce matin. Deux heures pas pressées. Pas comme Jules qui se voit descendre un café potable quand la sonnerie donnera le temps de poser ses fesses à l'angle des préfabriqués et de contempler les lézardes dans le mur construit après l'école en se brûlant le bord des lèvres.
C'est un ancien élève qui avait offert de le financer pour remplacer le grillage d'origine. Il avait réussi sa vie le type. Un petit trapu qui fumait des Cohiba et traînait souvent dans le bar où des groupes de gamins sifflaient des bières achetées au Shopi de la rue Monge. Matt disait qu'il les aimait avant quatorze ans avec une poignée de sel, et Jules voyait la grande Maïwenn en débardeur-bermuda et Lucas dans sa chemise à carreaux fétiche, tous les deux ficelés chez le vieux con dans sa cuisine. Un énorme plat en terre cuite sur la table et eux ficelés dedans, enfouis sous des kilos de sel comme le chapon en coque du dernier réveillon.
Dans les fissures du mur, il y a des nids d'araignée, des messages secrets, de la pourriture sûrement et des mondes parallèles dangereux. Hors du commun même ; ou alors non, dans l'ordinaire des rythmes circadiens de leurs habitants minuscules plutôt on va dire, et donc si proche du nôtre... Si on se donne la peine d'entrer en communication avec leurs traducteurs, on apprend à coup sûr qu'ils ont les mêmes emmerdes que chez nous. Pareil, mais sur une surface plus petite. Bon, alors mettons que c 'est pire, ils ont peut-être à souffrir de la promiscuité ; comme les fourmis, mais elles, elles sont organisées. S'ils sont bordéliques comme nous, ça doit bastonner sévère et tout le temps. Jules peut les fixer de longues minutes sans se lasser. Ce sont des fentes qui lui sont familières, presque amicales. Généreuses, même, vu comme elles lui font passer du bon temps avec leur mystère.
Pas comme la fente des filles.
La fente des filles, elle cicatrise à la mernopause. Quand elles sont vieilles tu ne peux plus les baiser, leur trou se bouche. Ça aussi c'est Matt qui le dit. Il raconte parfois des craques pour se moquer mais là, c'est du sérieux. L'information n'est pas vérifiable, la plus vieille du bahut n'a que dix-neuf ans et les enseignantes ne sont pas de vraies femmes, à part mademoiselle Larieu qui donne les cours de gymnastique : les filles de sa classe l'ont vue enfiler deux soutiens-gorge l'un sur l'autre dans les vestiaires pour protéger ses nichons, mais elle, hors de question de lui poser une question sexe. C'est mort. Plutôt faire cent heures de footing et deux mille pompes.
Jules plonge la tête dans ses mains et se concentre sur son cahier où les dates le narguent avec les doigts d'honneur dont il les a affublées. Il en rectifie un sur Marignan mais ça ne l'empêche pas de durcir malgré lui et de transpirer. Son stylo glisse et il le jette avec colère. Le regard de la prof dans le brouhaha intéressé de la classe achève de le mettre dans l'embarras. Et alors quoi bon sang ! Il est le seul à ne pas avoir l'information parce qu'il n'a pas le courage de demander ? Ce sont les pisseux et les bébés qui ne demandent pas. Mais moi, je ne suis pas un pisseux !
La prof se retourne une fois le silence obtenu pour écrire au tableau et tout le monde est occupé à recopier. Même le gros Mattéo fait de son mieux pour avoir une partie du cours sur son cahier. Jules sait que Camille a la réponse.
Elle est assise à côté de lui depuis deux mois à ce cours, et il n'a pas seulement repéré qu'elle ne sera jamais pour lui avec ses airs de bourge : il a également compris qu'elle connaissait plus de choses que les filles de son âge. C'est inscrit dans sa fossette et l'attache fine de ses poignets. Camille, elle est physiquement intelligente. Bon, ça va, j'ai bien vu qu'en plus elle a avalé le dico et des milliards de livres. Camille, elle a la science infuse, des fringues trop cool et un cul de... de reine. Oui c'est ça, quand j'aurai récupéré mon royaume en tuant le félon qui me l'a piqué, j'en ferai ma reine.
Il faut juste que j'ai les pistaches bien accrochées pour le lui dire. Et puis que je trouve l'occase aussi. Pas évident, ça, de trouver le bon moment.
Une mouche est entrée par la fenêtre ouverte et choisit de défroisser ses ailes pendue à une des ampoules du fond. Personne n'a levé le nez. Jules déglutit lourdement et profite de cette concentration inhabituelle pour tourner la tête sur sa voisine de table. « C'est vrai qu'le trou d'ta chatte y va cicatriser à ta mernopause ? » Il a craché ça avec sa bouche dure et malheureuse.
Les filles sont des comédiennes avec du sang glacé dans les veines. Elle n'a pas bougé. Salope, merde. Réponds-moi ! tu m'as très bien entendu. Allez, si elle me répond, j'apprends tous les verbes irréguliers, j'appelle la copine de mon père Maman, cette radasse, je bois un litre de bière sans roter ni pisser, je fais le tour du quartier à poil, je...
« Non, ce n'est pas vrai. »
Sa voisine a sifflé la réponse à travers ses dents fermées en remuant à peine la bouche. Des mois d'entraînement j'en suis sûr. Et ce blond qu'est-ce que ça tue les yeux, et sous les néons c'est pire la vache ! Camille regarde-moi... C'est pas possible Camille il faut que tu me regardes. J'ai besoin de tes yeux sur mon corps d'éléphant raté, de tes rubans débiles qui m'agacent, d'entendre encore ta voix qui vient de sortir juste pour moi et qui me fout un coup de poing dans la poitrine. Frappe-moi si tu veux, défoule ta colère si tu en as une mais occupe-toi de moi bordel de Dieu !
Camille se penche en avant sur le pupitre jusqu'à poser sa nuque dans son coude replié, ce qui lui permet de continuer à écrire en dévisageant son binôme. Elle le fixe avec intérêt et sa bouche lui sourit doucement, un peu comme la nounou quand elle prend sa petite sœur dans les bras. « Attends-moi ce soir au métro. Je te dirai tout ce que tu veux savoir. Mais hé !... hé ! Après, tu me payes un pain aux raisins à la boulangerie. Et quand je l'aurai tout bien mangé, alors seulement j'aurai envie de sortir avec toi. Mais qu'on soit bien d'accord, j'en aurais peut-être juste envie et rien de plus...»
Anna de Sandre
Liste des autres participants :
Florence Noël & Juliette Zara
Soupirail & Jeanne
Landry Jutier et notes&parses
Ana jardin sauvage et Piero Cohen-Hadria
Soupirail & Jeanne
Landry Jutier et notes&parses
Ana jardin sauvage et Piero Cohen-Hadria
j(aime la justesse de la langue, pour ces émois et curiosités adolescents
RépondreSupprimerOn peut copier ?
RépondreSupprimer(sinon même remarque que chez toi...)
J'ignorais que tu m'espionnais à la récré.
RépondreSupprimerLe texte à Francesco est moins long...
RépondreSupprimer@Brigetoun : merci de votre lecture. Je viendrai vous lire d'ici demain.
RépondreSupprimer@Luc : je l'ai rajouté. Tu ne l'avais pas dit sur FB au groupe des Vases ?
@Vinosse : j'y crois pas ! du coup vous ne m'avez pas lue ? (non mais quelle feignasse !)
"Camille se penche en avant sur le pupitre jusqu'à poser sa nuque dans le creux de son bras replié"
RépondreSupprimerJ'ai essayé... je crois qu'il va me falloir 10 séances de kiné pour m'en remettre ;-D
En fait, ton histoire c'est "belle et le clochard" en humain ?
Sensiblement croustillant ! J'aime votre écriture "physiquement intelligente"....
RépondreSupprimerIl y a là l'agressive violence de l'adolescence ... Tellement fatigante. Bien vue.
RépondreSupprimerça secoue, c'est intense (c 'est toujours comme ça chez Anna) et même la mouche sur l'ampoule suit le rythme, comme le triangle qui attend sa mesure au fond de l'orchestre
RépondreSupprimerBourré d'images cocasses, de trouvailles de langage, de formule qui marquent comme le "physiquement intelligente" ou le "uand j'aurai récupéré mon royaume en tuant le félon qui me l'a piqué, j'en ferai ma reine."...
RépondreSupprimer@MâmeK : tu t'es jamais écroulée comme une pauvre merde sur ton pupitre dans le creux de ton bras, ni n'en a profité pour chuchoter avec ton voisin ? ('tain t'as pas du rigoler toi à l'école !) :o)
RépondreSupprimerA part l'invention langagière (tout le monde en parle donc pas la peine de le répéter), j'aime beaucoup la façon dont le texte s'articule autour de certains mots (fente, nid, araignée) mais pas d'une manière gratuite, avec une signification qui se découvre peu à peu jusqu'au pain aux raisins que je trouve délicieux. AdS, votre coup de patte pour accrocher les wagonnets m'enchante et m' ravit.
RépondreSupprimerC'est jubilatoire, Anna. Je ne sais plus si tu as lu ou non "Zéro, le monde", tes deux héros m'évoquent Dominique et Mérédith, cette éternelle histoire d'amour improbable et tellement émouvante. Il faut leur ouvrir plus de place à ces deux-là. Ils m'ont l'air trés bien partis :0)
RépondreSupprimer(Je suis quand même d'accord avec Mme De K, se pencher en avant pour mettre sa nuque dans son bras replié, franchement, c'est coton !:0)
@Mathilde : merci de votre lecture physiquement intelligente :o)
RépondreSupprimer@Kouki : ça s'arrête au sortir de l'adolescence ? 'tain, on m'dit jamais rien à moi !
@Jeanney : bien vu le triangle, j'aurais aimé y penser :o)
@Florence : merci de votre commentaire bourré d'arguments étayés avec des citations qui prouvent que vous m'avez lue jusqu'au bout. :o))
@MmedeK et Frédérique : ça dépend si c'est par devant ou par derrière le bras ... ah non, même pas : c'est pas faisable en fait !
RépondreSupprimerAu début j'étais un peu perdue (entre les jUles les Lucas et compagnie), mais dès que j'ai retrouvé mon chemin, je me suis régalée jusqu'à la fin.
RépondreSupprimeravec le coude replié et la nuque dans le creux du poignet ça marche ;-)
RépondreSupprimerBien sûr que ça marche! La pire des questions physiologiques n'est pas là... la mernopause...nomdedieu cette idée de cicatrisation, ça fait presque mal.
RépondreSupprimerTrès bon, le style, très juste -toute cette souffrance à essayer d'être et de savoir, et aimer, et être aimé. On se serait plié en huit pour enfin être rassuré. Exactement tel qu'écrit ici!
@FP : merci d'avoir remarqué l'accrochage des wagonnets, ce fût périlleux car je n'avais pas de sangle et un tunnel se présentait avant la conclusion :o)
RépondreSupprimer@Frédaime : ravie qu'il te plaise. nan, j'ai pas lu Zéro le monde, j'ai lu tes poèmes, tes nouvelles et roman mais pas ce bouquin. J'le commanderai à mon libraire s'il est pas épuisé.
@Enfantissages : merci m'dame. voui, pour la description tu as raison, je la reverrai peut-être.
RépondreSupprimer@Jibé : ah ben vous alors ! vous savez me parler ! (si vous m'offrez un pain aux... non, rien...)
Bravo Anna, moi aussi j'aime beuucoup la force de tes phrases, de tes mots, et de tes chutes.
RépondreSupprimer:0)
(beau coup, of course.)
RépondreSupprimerCes questions qu'on se posait, quand on était ados ! Très bien rendues ici, autant dans la forme que le fond. J'étais côté garçon - of course - et le sexe nous turlupinait fort. Mystérieux, effrayant, attirant, repoussant, désirable, réservé aux vieux, c'était une de nos obsessions.
RépondreSupprimerJ'aime tout particulièrement le démarrage de ton texte, on est tout de suite dedans.
c'est juste trop bien! Et vivement pas la mernopause...
RépondreSupprimer@Sofka : merci "beaucoup"
RépondreSupprimer@Petite racine : non, vivement pas :o)
@Gilles : merci d'avoir remarqué le rythme rapide dans l'incipit.
J'ai TOUT lu... peut-être mal, mais j'ai tout lu.
RépondreSupprimerEn fait ces petits problèmes d'ados me laissent froid, c'est des péripéties sans intérêt avec le mode d'emploi dans la boite.
J'ai connu bien pire, du genre sans aucune solution possible, avec des morceaux partout, alors...
Et je ne ferai pas mon participant au stage d'écriture en annotant des bouts de phrase, de ci de là, cahin-caha...
Ce n'est pas de la méchanceté.
Ceci n'est pas....
RépondreSupprimer(vous aurez rectifié de vous même, mimi Matisse)
ah j'aime beaucoup cette Camille qui mène notre ado pour le bout du... nez ? :)
RépondreSupprimerAffreusement crédible, le questionnement de notre Jules... Bravo, Anna !
RépondreSupprimer@Vinosse : pourquoi parler de méchanceté ? On n'est pas chez ces enf... de Bisounours :o)
RépondreSupprimer(pourquoi Mimi Matisse ?)
@Arf : je la soupçonne quand même de craquer pour un garçon qui ne lui fait pas trop peur :o)
Bonjour Marianne, et merci. Avez-vous un blog ? Je viendrai vous rendre visite à mon tour.
Me suis gouré pour le plaisir:
RépondreSupprimerAvec Magritte (je suis une pipe), ça marchait pas...
Pfff, "les pistaches bien accrochées". Là, je me mets à l'amande, c'est du nougat!
RépondreSupprimerC'est drôle, bien enlevé mais pour être honnête, ce n'est pas le texte que je préfère.
Mais ne boudons pas notre plaisir, il y a de biens belles trouvailles. Sacré Jules, apprendre tous les verbes irréguliers, c'est la poisse...
@Jonavin : je m'en doute que ce n'est pas le texte que tu préfères : trop de gros mots ! :o)
RépondreSupprimerMAIS VOUS ÊTES MALADES, ADS & TOI!
RépondreSupprimerDU JAUNE!
BEURK
@Vinosse. Oh, t'aimes pas ? :D
RépondreSupprimerM'enfin! Y'a jaune et jaune...
RépondreSupprimerVinosse faut savoir vous n'aimez pas le rose non plus. Pfft :o)
RépondreSupprimer@FP : Ceci dit il pète un peu les yeux ce jaune. Essayez le code couleur #eeddbb pour voir ?
Je répète: les couleurs c'est le plus beau de la vie, mais pas n'importe comment! Vous aimez ça les flashes dans la gueule ?
RépondreSupprimerOn pourrait faire une liste de blogs horribles où les auteurs merdouillent dans les couleurs, vous verriez... c'est intenable!
Tu vas pas me dire qu'ici c'est flash... c'est pas pastel, ça oui. Sinon, j' te fais un truc flash, et tu verras la différence... :D
RépondreSupprimerC'est pas jaune, c'est vanille... (J'ai une vague envie de cône glacé vanille-chocolat, tout soudain... Mouhahahahahahahaha !)
RépondreSupprimerAllez, un p'tit coup de main pour le choix des couleurs, c'est vachement pratique : télécharge la "Boîte à couleurs" ici :
RépondreSupprimerhttp://pourpre.com/colorbox/index.php
Ensuite, ouvre-le, repère la couleur qui te plaît sur un site ou une image, et avec la pipette de l'ami Thierry (nan, c'est pas cochon), t'auras la référence # à insérer dans ton site.
Les couleurs, on les perçoit différemment selon les résolutions d'écran et les navigateurs.
RépondreSupprimerSophie, ton logiciel est génial, moi je me faisais encore suer avec couleurschemer, t'as qu'à voir !
@Sophie. Voilà, c'est vanille. J'adore l'odeur de la vanille.
RépondreSupprimerAvanie et framboise, comme dirait le pote de Vinosse...
RépondreSupprimer:0)
Oui, il est super, ce petit logiciel. Le gars qui l'a inventé est un bon génie.
Et pour le Mac?
RépondreSupprimerEt pour le Mac, rien... les femmes aiment pas les Mac...
RépondreSupprimerMoi aussi, j'ai un Mac.
Ça doit se trouver, Vinosse. Tape la "boîte à images" sur Google, et va voir sur les sites de téléchargement. (Je t'avoue que je n'ai pas vérifié.)
RépondreSupprimerPardon : "boîte à couleurs", pas "boîte à images". I am cuite.
RépondreSupprimervous ayant découvert récemment, et ayant été conquise par votre écriture, j'ai commandé 'kakao et le caillou bleu ' pourle faire découvrir aux enfants de ma petite librairie villageoise. Je me suis moi même régalée en le lisant.
RépondreSupprimerMERCI pour tous ces beaux textes.
@Mic. Merci à vous.
RépondreSupprimerLa mernopause ! Fallait y penser ! Et puis c'est vrai quoi, les filles, c'est plus compliqué que les théorèmes. et pourtant, les théorèmes, j'y comprends déjà rien.
RépondreSupprimerC'est dégueux... Anna von Sandre se donne au meilleur dragueur. C'est une honte. Tiens, j'ai même pas lu! Et je lirai pas! Et les auteurs grâciseument payés qui ouvrent leur blog! N'en parlons même pas! Une honte, une honte!
RépondreSupprimer