Elle reposait seule
Sur le large lit
Fermé
Dans la chambre at-
Tiédie par le soleil
De l’après-midi
Tissant étirant
Le fil de ses ex-
Travagances
Comme l’araignée
Son cocon
Elle reposait
Rusant avec son corps
Avec ses mémoires
Se caressant
Absorbée par les
Mots
Laissant mourir
Ses soupirs plus légers
Que des songes
Elle reposait
Sans fatigue
Et s’enfonça
Dans le sommeil
Comme dans une eau
Douceâtre
"Comme l’araignéeSon cocon".N'était cette petite "faiblesse" je trouve que c'est une des plus jolies choses que vous ayez écrites. C'est tendre, c'est doux, et la petite musique s'insinue. Mais il est vrai que la torpeur, entre autres celle de la sieste, a des effets insoupçonnés...
RépondreSupprimerFuseau de soie dévidé à la frange de l'intime... délicat écrit du plaisir murmuré.
RépondreSupprimerJ'aime aussi beaucoup. Et notamment "Tissant étirant le fil de ses ex", hahahaha !
RépondreSupprimerlascivité quand tu nous tiens ! ... j'ferais bien une petite sieste tout de suite maintenant ... joli petit texte léger et sensuel
RépondreSupprimerLumière particulière de ces après-midi d'été apaisés par des persiennes closes. Volupté du temps délivré des horloges.
RépondreSupprimerPoufff ça déchire ! Je sais, je ne sais pas dire plus distingué je suis vacante ... mais j'aime beaucoup et veux tisser aussi ... la répétition là, tissant étirant : très fort !
RépondreSupprimerAdorable! ;)
RépondreSupprimer@Moons. Merci. Mais j' l'aime bien, moi, l'araignée.:)@FM. (vous m' coupez la chique).@Sophie K. T'as pas les yeux dans ta poche, toi. :D@k.role. Bienvenue, k.role. Et merci.@FM. (encore une fois). :)@kouki. C'est très bien comme tu l' dis.@Kiki. Trop gentille. :)
RépondreSupprimerFrancesco, vous avez affaire à un couple de Frédérique, la M et l'autre... Mais les deux dérivent ensemble :0)
RépondreSupprimerFrédérique M vous dit très bien la chose, délicatement, doucement... vous avez compris. Elle est Elle Frédérique M et moi, je suis moi Frédérique (tout court) ! Je vous coupe la chique... non, vous avez du répondant... !
RépondreSupprimerQue des meufs ici! Quel Casanova ce Frisco. Ah ah!
RépondreSupprimer@Frédérique(s). Vous m' faites penser aux fausses sœurs jumelles du film de Demy ! "nous sommes deux soeurs jumelles... lalala"... elles qu'une différence de grain de beauté sur un endroit qu' leur maman leur a interdit de montrer... :D@Zoé. Ah ouais, tiens. J'avais pas fait gaffe. C'est très bien comme ça. Casanova ? Le collectionneur ? Beurk.
RépondreSupprimerce texte, il est plein de mots et de sons qui se croisent en font le tissage qu'il raconte; il est plein d'épouvante pour moi juste à cause de cette fin, 'l'eau douceâtre " du sommeil, comme une flaque de cimetière... Dudieu, Pittau, ça me fout la chair de poule!
RépondreSupprimerOn ne coupe rien à FrancEsco Pittau et surtout pas la chique :0) (M'en fout, je pars pour quelques jours)
RépondreSupprimer@jibé. Votre capacité à lire me troue le (censuré)...@FM. Y a rien à couper chez moi, j' suis comme le cochon ! :DDites donc, vous allez finir par nous dire où vous partez quelques jours ?... Vous entretenez l' mystère... Campagne ? Montagne ? Thaïlande ? Quartiers chauds de Moscou ? (et y en a ces jours-ci)
RépondreSupprimer@ Fredaime : Repos mérité de la Guerrière... :0)
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup cette petite dose de pléonasme comprise dans le titre (juste au bord).
RépondreSupprimerLa deuxième strophe me fait penser à Colette Renard !http://www.youtube.com/watch?v=n3gwyPxS7Yc(Offert un de vos livres à mes tRois Mages par le biais de mon fournisseur habituel !)
RépondreSupprimer@Chr. Borhen. T'as l'œil. :)@PMB. Je connaissais pas du tout mais j'apprécie beaucoup. Très mignon et roboratif.
RépondreSupprimerOù je suis ? C'est un mystère, épais quelque chose de rare. Je suis en excellente compagnie, je viens juste vous faire un petit coucou (évitez vos trucs sur les cochons ou je vous envoie Juliette et sa chanson. Ou alors, on vous inscrit au concours du cri du cochon à Trie sur Baïse). Voilà, c'est dit.
RépondreSupprimerComme je suis une adorable vieille personne, serviable de surcroît, je précise que l'appel à candidature pour cet évènement d'une finesse rare où même les femelles de la Jet Set et Britney Spears viennent s'accoquiner avec des I-phone gratuits est toujours d'actualité.http://www.pourcailhade.com/ (prononcer "pourcaillade")A la question Vous me reconnaissez, on vous répond Oui.http://www.ladepeche.fr/Concours-du-cri-du-cochon-a-Trie-sur-Baise_di321-1.html
RépondreSupprimer@FM. C'est un mystère TRES épais. J' suis comme dans un... non, rien...Pour le cri, non, j' veux pas décourager les autres concurrents. Si j'y vais, j'emporte le Groin d'Or trop facilement.@AdS. Vieille, peut-être. Adorable et serviable, ça s' discute avec acharnement. J' suis pas étonné qu' vous mentionniez la Spears. Merci pour les liens. Sûrement très instructifs.@FM et AdS. Tiens, vous réapparaissez presque en même temps ! :D
RépondreSupprimerC'est des fées. C'est pour ça. :)
RépondreSupprimer@Sophie K. Des fées ? Y m' semble qu'y a une sorcière entre les deux mais j' sais plus laquelle.
RépondreSupprimerAu large lit fermé je préfère encore l'étroite couche ouverte...
RépondreSupprimer@NB. Elle aussi, j' crois.
RépondreSupprimerLe cocon est indispensable au contraire. Il fait une unité sémantique très importante avec le lit fermé et l'eau douceâtre, amniotique.
RépondreSupprimer@AdS. Vos lectures me laissent toujours pantois. :)
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