Comme je passais
Devant la
Porte ouverte
De la chambre
15
J’ai
Vu vautré
Sur son lit un
Homme cinqu-
Ante ans
Décoi-
Ffé
Regard en
Coin dur planté
Comme un clou
Dans son vi-
Sage grisâtre.
Pressé le
Pas
Tandis que
La voix de l’-
Homme s’é-
Levait
Dans le silence
De l’hôpital :
INFIRMIERE ! INFIIIR-
MIERE ! J’AIII FAIIIIT !
J’AIIIIIII FAIIIIIIIIT !
Et une immanente odeur de
Chiasse a semé la
Panique
Bon, ce poème là, il pue !
RépondreSupprimermummm! délicieux ! manque l'odorama sur ce web...
RépondreSupprimer"Regard en Coin dur planté"Superbe mais ce ne serait pas plutôt "en petit coin"? (Dieu que c'est con, pardon! Se demander pourquoi après certains ferment leurs commentaires!)(Mais que pouvait-il gueuler d'autre ce pauvre?!)
RépondreSupprimerCa me fout le bourdon
RépondreSupprimer@Kouki. Sans doute que oui. C'est méta-physique. :)@Ch. Sanchez. Et le technicolor.@Depluloin. Le p'tit coin... angle de vision intéressant... (rien d'autre)@Zoé. J' comprends. M'a fait pareil.
RépondreSupprimerUn hopital de vieux... j'ai connu ça, ces couloirs qu'on galope de peur de rencontrer une porte ouverte...On y a chacun un lit qui nous attend...
RépondreSupprimerComprends pas : il est constipé, on lui fait un lavement et puis, on s'étonne des conséquences.Le v'là soulagé l'pov'vieux.Regard décloué et visage dégriséet une bonne petite claque aux vilaines petites odeurs ...A.L.
RépondreSupprimerMille excuses, Monsieur Pittau. Tant vu de naufrages, que j'ai du mal. Du mal. Voyez? Ya que les anciens qui reniflent l'odeur des noyés. Et votre texte...
RépondreSupprimerC'est ça qui est dur (si j'ose)se négliger comme une vieille guenon sur les murs de sa cage, ré-inventer la peinture moderne et rester incompris de la critique.Quoi ?ce n'était pas une parabole ?Bon, ben ch'uis dehors si on m'demande
RépondreSupprimeroh la vache ! trash ! crash ! j'suis stochée là ! brrr... fait froid ! t'as pas des trucs qui réchauffent dans ta besace § !!! pardon pour le "tu" c'est anonyme : le "tu" de l'inconnu derrière sa plume ! bon bon ... c'est tranchant ! yes !!! du Baudelaire version scat (c'est quoi ça déjà ?) j'suis sûr que j'emploie un mot pour un autre là :-) Bon mais ça rigole pas trop par ici... je vais aller m'en jeter un ailleurs : tant qu'y d'la vie !!!!
RépondreSupprimerCe poème montre magnifiquement le problème de la pudeur. Du corps qui devient difficile à maitriser. De la dépendance qui en découle. Du manque de respect avec cette porte restée ouverte. Le point fort, c'est que vous le personnifiez avec des chiffres. On ne sait rien de lui, sauf qu'il a la cinquantaine et qu'il habite dans la chambre n°15. Et pourtant bordel de Dieu, rien de plus déshumanisant que l'attribution d'un numéro dans une administration. J'aime l'humour (volontaire ?) de la dernière phrase, où la merde sème la panique alors qu'à l'inverse, il est bien connu que la panique file la... enfin bref.Ce texte est très émouvant et "remuant".
RépondreSupprimerTrés difficile de laisser un commentaire aujourd'hui, je suis redirigée en permanence vers une page d'erreur. Pour la troisième fois, donc, je disais :En quelques mots, avec ce poème vous évoquez un monde que je connais fort bien et qui est -sans doute - une de mes plus grandes épouvantes.Par contre, je lis "immense" à la place d"immanente" dont la sonorité m'arrête et que je n'arrive pas à apprivoiser, allez savoir pourquoi.
RépondreSupprimerAi monté les escaliers, phrase après phrase, sans m'arrêter, même pressée à l'idée de ce rendez-vous car on ne sait jamais... et bizarrement, bonheur !
RépondreSupprimerhopital psy ? :)(cela dit on fait aussi ailleurs...)
RépondreSupprimerExtrêmement bien vu. Abandon du corps, abandon des corps soignants... d'où vient réellement la merde, finalement ?
RépondreSupprimer@Vinosse. Ben, l' mien d' lit, j'y ai foutu l' feu.@Anonyme. Vous m' faites péter d' rire. Parfois.@Depluloin. Vous en faites pas...@Luc. C'est exactement ça ! J' suis pas étonné ! Quelle clairvoyance ! @K.role. Trash ?... alors, c'est la vie qu'est comme ça.@AdS. Oui, c'est volontaire. Merci pour votre œil. Vous avez quel âge ?@FM. J' comprends que ce mot vous arrête. :)@Frédérique. J'en suis heureux, Frédérique. Merci à vous.@Mu LM. :)@Sophie. Si on savait, on essaierait d' nettoyer, non ? Enfin, j' crois...
RépondreSupprimerJe croyais l'avoir dit une fois : 68 ans.
RépondreSupprimerJe découvre ce blog et l'apprécie...il sent ( c'est le cas de le dire ) de la bonne poésie pertinente..au plaisr de se lire sur nos blogs respectifs..Bonne soirée
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
RépondreSupprimer...il sentait mauvais et regardait mauvais. Tout son corps, comme ses yeux étaient possédés d'une diabolique dépression. Un fol oeil sur moi, planté dans l'encadrement de la porte, suppliant, l'autre ailleurs, le torse corseté sous les lanières de cuir qui le saucisonnaient, les jambes nues sans drap, purpurines, trémulantes et ce visage, incarnat, moite, inhumain, un cri sous pression...- Ne restez pas là !- Qu'a-t-il ?- A votre avis, pourquoi est-il là, pourquoi êtes-vous là ?Délirium tremens.
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