A son poignet
Fragile
Comme le cou
D’un oiseau
Il comptait les pas-
Sages du sang
Les pulsations de
Son souffle
Et les flots de lymphe
Irriguant son corps
Apaisé
Il se voyait dans ses
Veines goutte de sang
Remontant ses
Artères
Jusqu’au cœur
Se mélangeant à ses
Humeurs
Douces et à ses densités
Inattendues
Ainsi dans les profon-
Deurs de sa chair
Il lisait en
Aveugle tremblant
Les pictogrammes
De leur désir
Oh que ça doit faire de jolis dessins !
RépondreSupprimerje visualise trop, ça m'angoisse ce qui grouille à l'intérieur :)
RépondreSupprimerJolie leçon d'anatomie !A.L.
RépondreSupprimer@Ch. Sanchez. Oui. De très jolis dessins !!!@Mu LM. Mais y a rien qui grouille. :D@Anonyme (A.L.). Merci !
RépondreSupprimerArrrh, j'aime bien, beaucoup même !ça pulse, le désir quoi !
RépondreSupprimerbof !
RépondreSupprimerEs-tu sûr que c'était au poignet que pulsait... etc, etc... la violente sanguine qui remontait aux battements du coeur ?
RépondreSupprimerLes pas sages du sang laissent des traces
RépondreSupprimer"Humeurs douces et densités inattendues" ... ah là c'est délicat tellement. On est dans le ressac avec le rythme.
RépondreSupprimer@Isabelle C. Rooooh... euh, oui, normalement. Enfin, j'espère.@Anonyme. Bah !... :)@Frederique. J' raconte pas ma vie mais pour autant que je sache, il s'agissait bien du poignet.@Zoé. Oui. :D@Kouki. J'aime bien l'idée du ressac.
RépondreSupprimerMise en cartographie veineuse des flux amoureux...Bravo, M'sieur Pittau. Malgré vos canines, vous êtes un écrivain funambule à la plume légère.
RépondreSupprimerC'est la première fois que je sens une telle douceur dans un de vos poèmes, quelque chose de moelleux, d'accueillant et de tendre qui s'achève - mais qui prend son élan en réalité - dans la poussée du mot "désir".Mention particulière pour "les densités inattendues".
RépondreSupprimerLe corps qui trahit l'âme et la révèle... L'âme soudain visible, palpable, dans ce flot fragile et puissant qui parcourt le corps, qui le fait vivant, encore et encore. Cette vie aveugle sous la peau. Superbe!
RépondreSupprimer@Sophie K. Merci, m' dame Sophie. J' souris de toutes mes dents, là, même si ça s' voit pas.@FM. La première fois, vous êtes sûre ? J' suis un shamallow, tout à coup ? Ahahaha...@Depluloin. Eh ben, j' suis tout chose...
RépondreSupprimerpas sages, les passages? hmm, "la vie est au risque" comme dit quelqu'un que vous ne devez pas aimer...
RépondreSupprimerUn shamallow ?! J'crois pas, ou alors du mois dernier mouahahahahaha.
RépondreSupprimerUn topo sur le désir et une graphie sur l'agonie...ArD
RépondreSupprimer@aléna. La citation hors contexte, livrée comme ça, me convient assez. :)@FM. J' suis un shamallow frais démoulé depuis toujours. Pourquoi vous me croyez pas ? :D@ArD. J'aimerais autant que la seconde partie soit fausse.
RépondreSupprimerOuf ! Je n'ai pas le poignet fin comme un cou d'oiseau. La géographie de mes veines m'emplirait de terreur.
RépondreSupprimerIl; prend son pouls, écoute le rythme, de ses humeurs, les dures lois de son corps, ses limites infranchissables, son besoin impérieux de repos avec, sinon, le risque de l'accident cardiovasculaire. Il avait lu un topo la dessus, il s'était pris la tête. Il se savait condamner, comme chacun mais quand arrivera le dernier jour, il ne le savait point? Il prenait soin de lui. De corps, il n'en avait qu'un, d'une vie, il n'en avait qu'une. Des défis en forme de projets, il en avait pour plus d'une vie. Il devait respecter les désirs de son corps pour que s'accomplissent ses désirs à lui. Fallait composer.
RépondreSupprimerBravo Pittau !... Mes tendances hypocondriaques remontent grâce à vous !... Je ne me sens pas très bien là... C'est normal 61/min. à mon âge ?Et ce bouton là c'est normal ?
RépondreSupprimer@Dominique Boudou. La beauté organique ne vous touche pas ? C'est fascinant, je trouve.@patrick Verroust. Je vais penser à tout ça... Beaucoup de choses dans votre commentaire.@Luc. Merci pour le bravo même si c'est une exclamation plutôt qu'un compliment.61, c'est très bien. Excellent même.J' suis mitigé sur le "bouton"... il est en plastique ou en ivoire ? Ça change tout.
RépondreSupprimerJe ne peux pas faire de compliments ici... ça relèverait du pléonasme ou de la redite...o)Bouton ? De manchette Patrick.(ça m'inquiète quand même ce bouton !)
RépondreSupprimer@Luc. Attends l' printemps, peut-être qu'il va fleurir ton bouton...
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