mardi 1 février 2011

Une vie si facile

En quelques courts va-
Et-vient elle avait ci-
Saillé vif le cou du
Canard dont les pattes
Etaient entortillées dans
Un fil de fer rouillé

Elle s’était reculée d’un
Pas pour les éclaboussures
Puis elle avait regardé
Ses mains souillées sa jupe
Rouge avant de surmonter le
Frisson qui s’épanouissait en
Elle

8 commentaires:

  1. phonique et sensueltout ça avec un canard

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  2. J'ai connu, enfant, des scènes semblables.

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  3. Le poète- reporter photographie une scène saisie au vol, sur le vif . Un cliché , tout est dit. Mais le poète est un malin.  «  Les va-et-vient » , « la jupe rouge »,  «  le frisson qui s' épanouissait... » dessinent un sous texte sensuel comme le dit très bien Koukistories . Nous nous arrêtons à la frontière de la jouissance/répugnance de la fermière. Tout çà ,avec un canard, une vie si facile...Bel exercice de plume, Francesco Pittau , le lecteur bat de l'aile , comme d'habitude et se retrouve « canard sauvage ». J'en suis tout confit!

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  4. Bien vu! (bien dit!) ... Ah les femmes! les femmes!! Pas une pour...

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  5. j'aime bien la dernière image du frisson qui s'épanouit comme une fleur

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  6. @Kouki. La prochaine fois, j' prendrai une autruche pour faire plus.@Dominique Boudou. Pareil (enfin presque).@patrick Verroust. Tantq que vous n'êtes pas laqué ou au sang, tout va bien. :)@Depluloin. Les femmes ? Pas une pour quoi ? :D@Isabelle C. :)))@Mu LM. Je n'en suis pas étonné.@Michèle. Pareil que pour Mu LM.

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