Sur la longue
Route droite et
Plus plate et plus
Susurrante qu’un
Gazon
On a traversé
Le brouillard
Cru
On a brutalisé le
Paysage
Qui semblait fou-
Tre le camp
A mesure qu’
On avançait
On a troué
Notre trajectoire
Dans la pluie
Naissante
Tandis que l’ho-
Rizon se dérobait
Et se dérobait enco-
Re
Route droite et
Plus plate et plus
Susurrante qu’un
Gazon
On a traversé
Le brouillard
Cru
On a brutalisé le
Paysage
Qui semblait fou-
Tre le camp
A mesure qu’
On avançait
On a troué
Notre trajectoire
Dans la pluie
Naissante
Tandis que l’ho-
Rizon se dérobait
Et se dérobait enco-
Re
« La mer au loin » , ce texte a une trajectoire étonnante. Il n'y a ni début ni fin , ni l’expression d'un désir , d'un plaisir juste une volonté tenace de traverser les éléments,d'avancer sans trêve quoiqu’il advienne. Un besoin vital d'exode semble tracer la route. Les mers qu'elles soient rouge ou du nord peuplent les rêves des enfants, les convoitises des touristes comme des conquérants. La route est un interminable songe.
RépondreSupprimeroui mais on y est bien (ou j'y suis bien)
RépondreSupprimerTu t'enfonces dans le brouillard, comme ça, seul et en fuite, et paf, sur qui tu tombes ??? Verroust ...
RépondreSupprimerCe devait être un jour de grande marée, un jour où il faut aller plus loin que prévu, plus loin que d'habitude, plus loin qu'un jour ordinaire dont on sait quand il finit.
RépondreSupprimerVinosse:Merci de t'en être inquiété, mais j'ai survécu.Les voitures qui vont à la mer ont des phares à iodes. Cela sauve bien des vies.
RépondreSupprimer@patrick Verroust. Votre dernière phrase m'évoque Calderon. :)@brigetoun. Ah ben tant mieux.@Vinosse. Le hasard, les circonstances, les... bref, la vie est pleine d'imprévus.@Frederique. :)
RépondreSupprimer"brutalisé le paysage", ça m'donne envie de faire fondre le bitume ;7)
RépondreSupprimer@Douglas. Tant mieux. :D
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