Dans l’épicerie où l’odeur du café
emplissait la bouche la mouche
était agrippée paisible au bout
de gras pendu au plafond
et tu buvais par les yeux les ombres
aux coins des sacs empâtés
dont la gueule s’ouvrait large
sur un cri muet de farine ou de lentilles
— les bêtes rognonnaient dans leur cage
l’épicier sentait le vinaigre
et tendait une pogne pleine de clous
quand on le saluait en sortant
suivi par son gros rire de vin
passé et d’oignons frits.
Croquis bien croqué avec ce qu'il faut de senteurs....Les petits riens du quotidien, c'est tout !!!
RépondreSupprimerLe quotidien, on ne connaît que ça au fond.
SupprimerEntre le quotidien , parfois morne et les" aspirations"matérielles,spirituelles il y a un delta qui peut se remplir de diverses manières, transcendance, désespérance.....
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