Elle avait un mal
De chien à se dé-
Fendre contre les mouches
Contre la chaleur contre
La lumière et la
Sécheresse de tout ce qui
L’entourait
Elle disait que tout ça
La réduisait à
Un amas de viande et
Qu’elle se sentait
Pourrir sur pied que
Les mouches rôdaient en
Elle et qu’elle les
Entendait apaiser leur
Faim sur ses organes
Envahir et cureter
L’intérieur de sa tête
Cavaler sans relâche
Dans ses veines
Lui grignoter le cœur
Et moi je l’écoutais
Déconner
En regardant ses jolis
Yeux sombres
tendresse
RépondreSupprimerC'est les asticots qui rongent...Et les mouches qui suçent !Bon, faudrait que j'm'y mette moi aussi...Mais j'ai que des trucs négatifs qui me trottent dans les veines...J'dirai pas que c'est des mouches, donc....
RépondreSupprimerComme ça doit buzzer dans sa tête avec toutes ces mouches. C'est joli-doux.
RépondreSupprimer... c'est ce qui fait que la mort et la vie sont tellement ensemble et que la vie a parfois le goût de la mort, donc est tellement désirable. On la connaît la charogne, on a vraiment besoin envie de pas crever. Sinon, les mots, tout ça, Pittau sait faire. Voilà.
RépondreSupprimerIl y a un rythme trés clair, presque dans la percussion et vif comme le vol des mouches et la folie. C'est ce qui me frappe immédiatement avec la sobriété qui évoque bien, elle aussi, la sècheresse.Ce poème me rappelle un texte lu - une nouvelle, probablement d'un auteur américain - sans que je sois capable de le retrouver au milieu du fatras de lectures que j'ai dans la tête. Mais si ça me revient, je vous le dirai.
RépondreSupprimerÇa lui reviendra avant que ça me reprenne!
RépondreSupprimerSe méfier des mouches quand elles s'attaquent à la langue. Se dépêcher de vivre, si on peut encore.
RépondreSupprimerC'est curieux on entend la fin du poème dès le commencement dans chaque mot sans la prévoir bien entendu.on aimerait être elle...Ce Pittau quel séducteur,bože!!!
RépondreSupprimer"Ce Pittau quel séducteur"Faut aimer quoi...
RépondreSupprimerMouahahahahaha, Vinosse, tu me fais trop rire !Très choli poème, et d'accord avec Kara, on entend la fin tout au long des mots (les mouches ne siphonnent pas tout, finalement).Dire les choses, oui, toujours. (Les entendre quand elles sont dites, pas toujours évident, hélas.)
RépondreSupprimerD'accord avec toi, Sophie K.oulala, le jaloux qu'il est Vinosse!!!On le Karabistouilleueu...On le Karabitouillosseu...
RépondreSupprimerKara mel mou ???
RépondreSupprimer'tain ! c'est tout.
RépondreSupprimerKara mel mou, pour vous servir...Messire Csont bor...pas kara -bosse , pour ce soir..mais prenez garde -soupe de crapaud-soupe de cocquelicots.
RépondreSupprimerune mouche qui coche ?
RépondreSupprimerJ'me sentais exactement pareil il y a peu, sauf que j'ai les yeux bleus.
RépondreSupprimerSi les yeux disent encore...(Elle est encore vivante ?)
RépondreSupprimer@ Kara : voui, mais on l'aime, not' Vinosse. Là, c'est dit ! (Faut encore qu'il l'entende, tsss !):0)))
RépondreSupprimer@brigetoun. Sans doute, oui.@Vinosse. Comme si on l'avait pas remarqué. Alors, tu respires un grand coup... Mais t'as que des trucs négatifs... y a aussi des pissenlits, des coquelicots, des arbustes, etc.@arf. Buzzer ça doit buzzer. :)@jibé. Je sais pas si je sais y faire mais vous lisez au scalpel, jibé, ça c'est sûr. :)@FM. Alors, cet auteur américain, ça vient ?...@Ramon. Como esta usted ?@Dominique Boudou. La langue, c'est ce qu'il y a de plus précieux. Quand on a les mots, on a le reste. Faut s'en emparer et pas demander la permission.@kara. Oh non, j' suis pas séducteur pour un sou. @Vinosse. T'as raison.@Sophie K. Moi aussi, y m' fait trop rire, Vinosse. Et dire les choses, c'est pas évident de s' faire entendre surtout quand y a qui font les sourds (hein, Vinosse ?).@kara. Vinosse a plein d' qualités. :)@Vinosse. Aujourd'hui, bac à sable ou toboggan ? :)@kouki. C'est court mais c'est clair. @kara. J' suis sûr que vous racontez bien les histoires, kara, que vous les lisez avec intensité.@zoë lucider. Tiens, une loë zucider ! Ahahahaha !@kouki. Bleu foncé ou bleu clair ?... Faut pas.@L........uc. J'ai jamais dit qu'elle existait. Mais peut-être quand même.@Sophie K. Ben ouais.
RépondreSupprimer(Hors-sujet : ce tantôt - comme dirait Vinosse -, je vais nettoyer ma soute à blogroll ; en outre, ça me permettra de mettre un c majuscule à Commode.)
RépondreSupprimer@Chr. Tiens, moi j'aurais mis un grand Q, mais bon...
RépondreSupprimerSaviez-vous que l'empereur Romain du même nom ne l'était pas, au fait ?
RépondreSupprimer@Sophie K. Y paraît que l'empereur Auguste l'était pas beaucoup.
RépondreSupprimer@ Monch' : Mais l'empereur Sévère l'était, lui.
RépondreSupprimer(Pardon : Monchesco. Rhôôô, flûte.) :)))
RépondreSupprimer@Sophie K. Et que Vespasien se faisait dessus.
RépondreSupprimerSi j'avais un chat je l'appellerais Septime en le faisant castrer...Il perdrait quelquechose en fait, et durablement !!!
RépondreSupprimerHahahahahaha !(C'est crétin, on peut rien faire avec Jules C., et avec Pompée les Québecois l'ont d'jà faite...)
RépondreSupprimerEnfin. Tant qu'Hadrien ne fait pas le mur, tout va bien....(Oui, bon.)
RépondreSupprimerOn va l'assauter celle-là...
RépondreSupprimerUne ambiance à sortir ses cure-dents pour en profiter encore un peu... Miam.
RépondreSupprimerj'aime bien cette poésie carnassière:) ça remue ps : à Toulouse, les livres animés c'est pop up et cie, plutôt axe enfant... (y aura notamment un certain axinamu exposé ;)
RépondreSupprimerJe ne souhaite à aucun piti enfant de venir ici s'apprendre à lire...
RépondreSupprimer@Vinosse. Un chien aussi ?@Sophie K. Les québécois ont tout fait dans l' genre.@Martine Carol. Faites gaffe, les cure-dents, ça pique.@Mu LM. Merci. :)Pouvez les prévenir qu'il y a un pendant à axinamu qui sort en septembre : oxiseau.@Vinosse. Trop tard, y en a d'jà un paquet qui ont appris un peu par ici.
RépondreSupprimerVinosse vous avez bu ou c'est un private joke avec le chien sur la commode ? :o)
RépondreSupprimerVinosse ne boit jamais, donc c'est une private joke, à dix contre un (tenu ?)A propos de mots dans le désordre, quelqu'un m'a fait beaucoup rire hier en transformant sans le vouloir les mots "accusé de réception" en "récépissé d'accusation". J'adore ce genre de lapsus, ça vous bascule dans une forme de poésie...:)
RépondreSupprimerDis FP, as-tu un peu (cha)rogné sur Baudelaire ? En tout cas, c'est beau.Sophie K., penses-tu que tous les chemins mènent au rhum ? Et penses-tu que, de manière générale, ça empire ? Sinon, je viens de le voir s'enfuir au galop, Romain.
RépondreSupprimer@Sophie K. Joli le lapsus. J'adore.@Chr. Borhen. Euh, j'y ai pas pensé, surtout que je fuis les références comme la peste. Et puis, Baudelaire ne fait pas partie de mes "amis"...
RépondreSupprimer@ Chrischtofe : héhéhéhé. (Avec ton dernier billet, je ne peux même pas te conseiller de relire Cicéron, tiens.)@ Franchesco : Je m'demande si Goscinny avait pensé à baptiser Lapsus un des ses légionnaires... faut que je relise.:)
RépondreSupprimerSophie fait des commentaires très "carrés"; oui pour le private joke, encore que... il est sur faceB
RépondreSupprimerMais je suis carrée, ô mon Biniou Bleu, t'sais bien. Carrée née, même.:)
RépondreSupprimer@Vinosse. Tu t' prends pour Marc Aryan ?
RépondreSupprimerC'était quoi sa spécialité à ton belge mort?
RépondreSupprimer@Vinosse. La chanson d'amour.
RépondreSupprimerEt c'est à cause de quoi, l'allusion fine ???
RépondreSupprimer@Vinosse. Il a chanté "Bête à manger du foin" mais, surtout, il a interprété ce chef-d'œuvre impérissable "Tu es numéro 1 au hit-parade de mon cœur"... juste pour dire que t'es mon emmerdeur préféré.
RépondreSupprimerFaut que j'écoute ça...Merci pour le compliment, il me va droit au...
RépondreSupprimerOula oulala j'avais jamais vu ça!http://www.dailymotion.com/video/x1z29f_marc-aryan-bete-a-manger-du-foin_music
RépondreSupprimerY fait pas lien ton blogue... sniff...
RépondreSupprimer@Vinosse. Pas connaître Marc Aryan, c'est péché. Ouais, je sais, pas moyen d' mettre des liens...
RépondreSupprimerJe pèche vachement, là. Connaissais pas du tout. mais je refuse toute forme de pénitence quand même, faut pas charrier.
RépondreSupprimerZut, me revoilà ! heureusement que je ne sais pas lire ! (dit-elle rongée jusqu'à la moelle)
RépondreSupprimerMarc Aryan a aussi écrit :"si l'amour nous était compté comme les pièces d'un porte-monnaie..."Et j'emmerdre le neurone qui a retenu ça.Pittau, t'fais ch... de parler de ce "chanteur" sans prévenir.
RépondreSupprimer"Les mouches d'aujourd'huine sont plus les mêmesque les mouches d'autrefoiselles sont moins gaiesplus lourdes, plus majestueuses, plus gravesplus conscientes de leur rareté."N'ont même pas peur des yeux sombres !A.L.
RépondreSupprimer@Vinosse. T'aimes pas ? :)@Sophie K. Tu rates quand même un des plus beaux fleurons de la chanson française. :D@Enfantissages. Vous parlez d'une nouvelle ! On était déjà au courant.@Luc. Me dis pas qu' t'aimes pas ça ! C'est juste passqu'y a des gens, sinon...@Anonyme. Oui et alors ?...@AdS. Au lieu d' faire la finaude, expliquez.
RépondreSupprimerOuais... esspliquais-nous!
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerJe ne peux pas l'écrire dans les commentaires, il se transforme automatiquement en lien valide, et quand j'essaye de le dynamiter avec des espaces, blogger ne veut pas l'accepter en tant que texte HTML parce qu'il n'est pas valide. Ce gros con !
RépondreSupprimerJ"aurais pu m'appeler blogger....
RépondreSupprimer@Vinosse : et réciproquement, donc ?@u taulier : dites donc Ma plume ! (sur la commode) : trois jours sans rien poster, on commence à avoir la dalle ici. Y'a quoi à grailler ?
RépondreSupprimer@ F.P.Et alors ?J'allais répondre par une chanson, vous imaginez laquelle ...mais j'ose pas.Pour en revenir au texte, si les mouches sont plus graves, plus rares, le processus que vous avez si bien décrit durera plus longtemps.Et alors ...A.L.
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