mercredi 5 mai 2010

Un homme à femmes

Marié deux
Fois
Jamais sa-
Tisfait ja-
Mais sans
Cesse obsé-
Dé par d’autres
Pensées

Il transpirait en
Evoquant telle
Grognasse qui
Lui avait accroché
L’œil

Il en parlait
Avec la salive à
La bouche

Un regard d’a-
Nimal amusé

Il en oubliait
Que sa dernière con-
Quête
Se tortillait près de
Lui

Qui pour reprendre
Haleine
S’envoyait un verre de vin
Noir

23 commentaires:

  1. "Que sa dernière con" ça pète bien ça !
    et puis j'aime particulièrement la dernière strophe, où tout devient très grave je trouve ... "Graves"
    L'ouverture de ce lieu est une riche idée vraiment.

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  2. Je suis bien d'accord avec Madame Kouki, M'sieur Pittau !

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  3. terrible...
    et c'est vrai, la "dernière con-" comme dit Kouki... ça uppercut

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  4. C'est un poème qui met mal à l'aise. Une ambiance glauque, précise, et une chute au couteau.
    Vous êtes content de vous, je suppose :0)

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  5. D'accord avec vous Frédérique.

    À ce propos, pour reprendre un bout de titre d'un somptueux essai de Marcel Detienne, je n'hésite pas à dire que Francesco Pittau écrit "le couteau à la main", et la fourchette aussi.

    (Bon, je la fais avant que Vinosse ne la fasse : c'est louche.)

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  6. J'aime ce qu'on peut deviner avec la dernière strophe, et j'aime que ce vin soit noir.

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  7. le vin noir, jaime beaucoup aussi; ce texte, il est terrifiant.
    Poisseux comme de la crasse de tignasse.
    Plus évocateur, tu meurs.

    très bon, ça, Francesco.

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  8. Ceci dit, d'excellents vins noirs dans le Lot-et-Garonne.

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  9. Du vin d'pruneau ?

    Le vin d'Othello aussi, était très noir et bourré d'alcaloïdes!

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  10. Normal en même temps ... un vin bourré

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  11. @Kouki. Trop gentille... j' suis content de pas l'avoir ouvert en...vain. C'est vrai que j'aime quand ça pète, comme tu dis.
    @Enfantissages. J' suis bien d'accord avec vous, m'amzelle aux-p'tits-vélos.
    @Mu LM. J'espère que vous avez encaissé en douceur quand même.
    @FM. Glauque, mal à l'aise, couteau. Houlà, FM, et j' devrais être content de quoi ? :)
    @Chr. Fourchette, couteau, louche... bientôt la cocotte va s'amener... J'ai pas lu cet essai. Comme dirait quelqu'un, je le note.
    @Vinosse. Même quand tu dis rien, tu dis quand même pour ceux qui savent écouter.
    @AdS. Et j'aime que vous disiez ça, De Sandre.
    @jibé. Restez avec nous, jibé... N'ayez pas peur. :)))
    @Anne. Bonjour, et youhou !!!
    @Chr. comme pour l'essai, je note.
    @Vinosse. Du vin d' pruneau ? Jamais goûté. j' vais noter itou.
    @Kouki. Normal, normal... décidément le vin noir...

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  12. Bravo pour l'ensemble de vos textes. Je ne connaissais pas votre site, mais j'y reviendrai...
    Bien à vous...

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  13. Cela finit "noir", forcément cela avait mal commencé : "Marié deux Fois" ;-)

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  14. Le vin blanc, il l'a tiré avant ou après ?
    Ne laissant à sa grognasse (oh, le vilain mot qui parle tout seul de celui qui le prononce) que le vin noir comme son humeur.

    Avaline

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  15. c'est horrible, ça me rappelle mon ex, c'est très trop évocateur ! brrrrr!
    ceci dit, de très beaux textes depuis le début du blog. Merci

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  16. @Soluto. Merci... J' suis allé sur le vôtre et je l' trouve bien intéressant...
    @L....................uC. Y en a. Ça existe... en même temps, il est pas que ça... à mon avis...
    @Blue Jam. Forcément... ;)
    @Anonyme. ????
    @Gilbert Pinna. Bien vu, pas étonnant pour un dessinateur.
    @Tromboline. J' vous jure que je le connais pas. Merci à vous.

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  17. Horriblement et magnifiquement bien vu... Tu me donnes soif. Il reste un peu de pinard, éventuellement ?
    :0)
    (Viens de voir notre AMI à l'expo de Loustal (super expo, j'dois dire))(donc hips, mais au vin blanc pétillant. Bref.)

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  18. @Sophie K. Ben ouais, il reste un fond d' vin. C'est du costaud, t'es prév'nue ! :))))

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  19. Vin noir et les pensées...
    J'entre, suis jamais venue, la cave est bonne. :-)

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