Restait tout son
Temps
A suivre des y-
Eux
Le ba-lan-cement
De la cime des
Arbres
Dans l’azur émaillé
Restait des
Jours
A rire
Tout seul per-
Du
En lui-même
Egaré dans ses
Rumeurs
Et ses phrases
Aveugles
Bousculé par les
Bourrasques de
Son sang
Secoué par de
Courtes quintes
Qui le bas-
Culaient
Vers l’avant vers
L’a-
Rrière
Comme un ar-
Brisseau
Accaparé par
Sa nuit
Il comptait recomp-
Tait
Le désordre de
Ses humeurs
Les feuilles
Qui pleuvaient
Sur ses épaules a-
Trophiées
Tout en mêlant dans une
Seule syllabe
Arrachée à la
Chair
De sa gorge
Le plaisir et la
Douleur
D’exister
Encore du tout beau ça ! Voilà dans quel état on se trouve quand on nous suce toutes les feuilles.
RépondreSupprimerMerde j'étais en train d'écrire un texte sur des arbres-boule agités. Bon, ben je le jette. Vous m'emmerdez, Pittau.
RépondreSupprimerAutiste dans sa maison close ...
RépondreSupprimerj'aimerais te l'entendre lire car moi, ces hachures çà me met en charpie, alors que j'aime ce que ça dit.
J'aime pas qu'on leur plume la tête comme aux alouettes, je suis un coeur d'artichaut moi.
RépondreSupprimerJ'entends la syllabe.
RépondreSupprimer@arf. Ben ouais, reste que le foin.
RépondreSupprimer@AdS. La prochaine fois, prévenez-moi... je jetterai l' mien.
@kouki. Charpie ?... Hum-hum-hum...
@Martine Carol. Sous votre tignasse blonde, y a un cœur qui bat. (?)
@AdS. M'étonne pas. :)
Sous votre tignasse blonde, y a un cœur plus bas (?)
RépondreSupprimerJe sens ses basculements et les bousculements dans les césures du texte.
RépondreSupprimer@ Vinosse : tellement bas qu'il en a des cors !
RépondreSupprimerSous ma tignasse blonde, le sujet fait encore débat, savez-vous ?
RépondreSupprimerUn pneu
RépondreSupprimerbeau cou
à la folie...
Vous aussi vous faites de la musique avec les mots? Vos syllabes sont madrigalistes... (j'ai aimé dévorer cet artichaut)
RépondreSupprimerc'est très scandé, ça devrait se lire tout bas, puis en haussant le ton mais pas jusqu'à gueuler, sans mise en scène, juste pour que les sonores se détachent bien, et les césures égalemnt; c'est un texte ciselé, Pittau. ouais.
RépondreSupprimer"Le plaisir et la douleur d'exister"...
RépondreSupprimerAh lalalalalalalalalaaaaaaaaaaaaaaaa.... joli, et aussi cruel que tendre.
(L'homme à la tête d'Artie Shaw a-t-il un jour rencontré l'Homme à la tête de choux ?) :)
Passe moi la poiv
RépondreSupprimerRrière,
Y'a dézi
Yeux dans l'bouillon...
@AdS. J' suis de moins en moins étonné. :))
RépondreSupprimer@Luc. Et la suite ?...
@Melle d'enfer(t). Tout ce que vos me dites là me plaît beaucoup.
@jibé. Merci. Et j' suis d'accord avec vous : pas jusqu'à gueuler.
@Sophie K. J'y avais pensé mais j'aimais bien l'image, alors tant pis. :)
@Vinosse. Poivrière, faut qu'un "r" au milieu. Sinon, t'es sûr que c'est dans le bouillon qu' t'as des zyeux ? :)
L'artichaut c'est bon pour la foi.
RépondreSupprimerMouhahahahahaha, kilékon ce Vinosse, m'fait trop rire :D
RépondreSupprimerTu vas chez les catalans, tu verras si y'a qu'un "R" à poivrière!
RépondreSupprimerTouriste !!!
Même dans le Gerrrsse...Demande à AdS.
Auch! Parole de Navajo!
Merci Sophie pour le con-pliement! Plions nous ensemble...
@Zoé. Pour la foi, j' te fais confiance. J'y connais rien.
RépondreSupprimer@Sophie K. Ben ouais kilékon... :D
@Vinosse. Autochtone ! J' suppose que tu voulais dire "parole de Navarro" ? C'est où l' Gers ?...
@Vinosse : ah oui, exact. Enfin chez les vieux gersois surtout. Les jeunes en ont un autre. Mais à l'occasion je ferai une imitation de la vieille gersoise qui évoque ses souvenirs avec un allemand pendant la guerre, c'est à pleurer de rire. (Ma blague préférée je crois bien. Succès garanti dans les mariages, baptêmes, bar mitzvah...)
RépondreSupprimerUne fois, un jour de brouillard, je me rendais à Eauze et ne trouvais pas la route (c'était y'a longtemps). Je m'arrête demander à un p'tit vieux (poncif) à casquette qui s'empresse de me rendre ce service. Hormis le plaisir que j'ai eu à l'entendre, heureusement qu'il parlait avec les mains parce que c'est que grâce à son côté sémaphore que j'ai pu me diriger...
RépondreSupprimer@Vinosse : en effet, heureusement que ses mains avaient la parole :o)
RépondreSupprimer@AdS. Vous voulez concurrencer Bigard ?
RépondreSupprimer@Vinosse. Y faisait l' sémaphore un jour de brouillard ? Efficace, y a pas à dire.
@AdS. :D
Pittau, si vous saviez ce que je pense de Bigard...
RépondreSupprimer@AdS. N'ayez pas honte, vous n'êtes pas la seule à l'apprécier. Y en a des milliers. Chacun rit selon ses goûts. :)
RépondreSupprimerNe pas se laisser distraire par les commentaires surtout! Superbe, magnifique, limpide, imparable, définitif et absolu... (Et comme il me semble avoir déjà croisé ce personnage "accaparé"!)
RépondreSupprimer(Bigard - je charge de suite quand j'entends ce nom - le maître étalon-con. Un con-spirationiste qui ferme sa grande gueule dès que les télés menacent de le boycotter.)
@Pittau : Vous allez voir vos fesses !
RépondreSupprimerQui ne sont plus très roses, il faut le dire...
RépondreSupprimer@Depluloin. Ah, Bigard ! Et son presque homonyme, Bigeard, vient de nous quitter. Pourquoi j' suis pas attristé par cette nouvelle ?
RépondreSupprimerMerci pour votre commentaire.
@AdS. Avec vous, faut filer doux.
@Vinosse. Tu s'rais étonné. :D
Chez Bohren, un homme de goût est venu donner son avis sur ton écriture !!!!
RépondreSupprimer@Vinosse. J'ai vu. C'est son droit.
RépondreSupprimer@Vinosse : classe de prévenir les gens quand on dit du mal d'eux !
RépondreSupprimerPffff l'eau pitale* qui s'fout d'l'achar'ité !
RépondreSupprimer(*féminin de pitau)
@Vinosse. J' te répondrais bien mais AdS est de taille à se défendre toute seule. Cependant, Vinosse, j' vais t' dire, malgré tes nombreuses qualités, parfois, tu t' comportes comme un con. En toute amitié, bien sûr. :)
RépondreSupprimerLe féminin de Vinosse étant plutôt vilain, je m'abstiendrai.
RépondreSupprimerSi vous le dites...
RépondreSupprimerJ'avoue ne pas comprendre cet accès d'agressivité...
RépondreSupprimeren effet "ne pas se laisser distraire par les commentaires" ...
RépondreSupprimermagnifiquement écrit ce poème, plein de sensations, à la fois très visuel et très sonore.
"Egaré dans ses Rumeurs"."le désordre de ses Humeurs"...waouh , scotchant.
Excès...
RépondreSupprimer@AdS. Vous avez étudié l'étymologie ? :)
RépondreSupprimer@Anonyme. Si vous l' faites...
@Vinosse. Ben, moi non plus.
@pantchika. Merci à vous. Effectivement, parfois, les commentaires... mais bon... :))
@Vinosse. Donc, moins, c'était logique ? Très bien.
Le rythme toujours... ce balancement, et de la tête et de la raison, mis en évidence par l'utilisation physique et phonétique des mots. Et ces six-là - Le plaisir et la douleur d'exister - qui ouvrent, qui déploient les possibles.
RépondreSupprimerTête d'artichaut, ton cœur s'effeuille comme plumes au vent.
RépondreSupprimer@FM. Et ces six-là... ouais, comme vous dites. C'est quoi "phonétique" ? :)
RépondreSupprimer@Virginie. Merci de votre passage.