Le Père avait gueulé : “ T’aurais dû
Crever à sa place ! Salo-
Pard !”
Il avait rien dit rien à
Dire rien qu’à ravaler
Sa colère et planter son re-
Gard dans la fenêtre em-
Brasée par l’été
Puis déchiffrer la ligne af-
Futée des immeubles en
Béton sur le ciel
Puis entendre des chiens s’égo-
Siller dans la lumière tremblante
Des années depuis des années
Et des années encore des années
Il est toujours là
Alors que l’autre
Dissout
Effrité
Délité
Pulvérisé
Plus rien
j'aime bien le tranchant dans vos poèmes
RépondreSupprimerde la lumière, des et dans les mots, des paysages
"la ligne af
Futée des immeubles en
Béton sur le ciel"
Un jour blanc... et noir. Au couteau.
RépondreSupprimerBelle découverte de vos poèmes, via Mu... je vous suis.
RépondreSupprimer"Salo
RépondreSupprimerPard"
Fort ça !
Belle revanche
@Mu LM. Content que vous aimiez ça. Merci.
RépondreSupprimer@Dominique Boudou. Oui, exact. Blanc et noir.
@V MA. Bienvenue à vous. :)
@Isabelle C. Forçat ? :D
Juste ce qu'il fallait, aujourd'hui, jour de Saint Commerce des Sentiments
RépondreSupprimerune claque!
RépondreSupprimerj'ai parfois du mal avec les césure, mais là, alors là, le rythme qu'il y a! Comme dit la voisine du d'ssus : claque ! et on reste comme deux ronds de flan.
RépondreSupprimerOui... qu'y a-t-il après ce jour blanc?
RépondreSupprimerLe
Mercre
Dis des cendres?
(Et pour une fois ça se termine bien! "Dégage!" gueulent-ils.)
Lessivage, essorage, les linceuls claquent au vent.
RépondreSupprimerUn coup de fouet cinglant, enduré, accepté une colère rentrée, ravalée . Une brulure prête à s'embraser, jugulée par des expirations et inspirations lentes, hors de soi, à contempler l'environnement. La haine brule au ventre, pour l'éternité. Elle mâche les mots de la décomposition du mort. Lui est vivant, un monolithe qui s'impose là. Le poème dans son fond, sa forme, sa graphie est le coup de fouet. Il trace dans la conscience de l'homme damné par le père, la même balafre que celle de la mèche sur un torse, sanglante, saignante,au début, brulante à la fin. Cet anathème est plus violent que l'aurait été la déchirure de la chair. Abel et Caïn, histoire sans fin.
RépondreSupprimerVous savez à qui je pense ? Au garçon dans "les Fourmis", le texte de notre vase communicant. Des années après, bien sûr.
RépondreSupprimer:-)
RépondreSupprimer@Claire. Tiens j'y avais pas pensé. :)
RépondreSupprimer@aléna. Tendez pas l'autre joue surtout.
@Kouki. Quand on connaît ton goût du rythme, ça fait plaisir.
@Depluloin. Oui, d'une certaine façon, ça s' termine bien.
@Frederique. Visuelle à mort. :)
@patrick Verroust. Y a d' ça, j' dirais bien, mais j' peux m' tromper.
@FM. Ah, pas con, ça, FM. J' suis pas étonné. Vous êtes une pointure. :))
@JBCUGP. :)
C'est un roi du seigneur des anneaux, père de Boromir? ,o)
RépondreSupprimer@Harmonia. J'ai pas pu dépasser les 5 pages du Seigneur des anneaux... J' vais m' renseigner. :)
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