L’homme serrait
Encore la crosse
Attiédie du pistolet
Entre ses doigts blancs
Un œil sur l’apprenti qui
Courbé lame au poing
Fendait en suant
La panse lourde
D’une haleine à jamais
Refroidie
Les jambes de la
Bête tremblaient
Un peu dans la puanteur
Placide des flaques
Qui constellaient le
Ciment gris
Et l’homme avait dans
Les yeux des ombres des
Arbres foudroyés et des
Buissons embrasés noir
Tandis que l’apprenti
Débitait ses premiers
Paquets de chair
Les bruits de la rue
Pénétraient
Dans la pièce où
L’homme enfin
Avait posé son pistolet
Sur le banc
A découpes
Avant de reculer vers
La porte entrebâillée
Sans regarder sa
Silhouette dans le carrelage
Verdâtre des murs
Encore la crosse
Attiédie du pistolet
Entre ses doigts blancs
Un œil sur l’apprenti qui
Courbé lame au poing
Fendait en suant
La panse lourde
D’une haleine à jamais
Refroidie
Les jambes de la
Bête tremblaient
Un peu dans la puanteur
Placide des flaques
Qui constellaient le
Ciment gris
Et l’homme avait dans
Les yeux des ombres des
Arbres foudroyés et des
Buissons embrasés noir
Tandis que l’apprenti
Débitait ses premiers
Paquets de chair
Les bruits de la rue
Pénétraient
Dans la pièce où
L’homme enfin
Avait posé son pistolet
Sur le banc
A découpes
Avant de reculer vers
La porte entrebâillée
Sans regarder sa
Silhouette dans le carrelage
Verdâtre des murs
"Le Sang des Bêtes" (Georges Franju, 1949)...
RépondreSupprimer@JEA. Je n'y ai pas pensé mais maintenant que vous le dites... sauf qu'ici c'est en chambre...
RépondreSupprimerItou.
RépondreSupprimerCe texte navigue entre poème et prose , les sons en « i » battent le tempo comme le sang à la tempe. La scène est glauque. L'action est motivée pour d'impérieuses et mystérieuses nécessites cachées dans « les ombres des arbres foudroyés et les buissons embrasés noirs ». Les thèmes récurrents de Francisco, La nature, sauvage refuge, la survie, l'action vitale, la chaleur,le harassement, la souffrance, une culpabilité vague, sont réunis.Le titre 7,65 ajoute au mystère inquiétant de cet abattage et de ce dépeçage, nocturnes, fait en « loucedé » avec une arme de poing.
RépondreSupprimerLe poids des mots , leurs agencements imposent des images qui jaillissent au rythme d'une respiration lourde,essoufflée.
Sé supère bo on diré 1 paular mé ki revi1 a la ligne tou le tan koi.
RépondreSupprimer(Mouhahaha, j'adore le comm' du d'ssus !)
RépondreSupprimerPas vu "Le sang des bêtes", mais l'abattoir c'est l'abattoir... Superbe poème, avec ce "noir" étrange et désaccordé.
Merki Sophie K. sa fé cho o ♥ de vouarre ke dé jen apréssi mé zanalise dé tekste sé bo se kil ékri le ga komeme ♥
RépondreSupprimerVi, komeme bo. :0D
RépondreSupprimer@datura. Pareil.
RépondreSupprimer@patrick Verroust. Ouch !... vous m' foutez la trouille. J'ose pas m' relire.
@Anonyme. Ben, merci mais j' trouve qu' vous... non, rien...
@Sophie K. (Si t'étais sur FB, tu connaîtrais l'auteure de ce comm')
Comme tu dis l'abattoir c'est l'abattoir. T'as l'œil, toi... :)
@Anonyme. Euh, re-merci...
Une plume sur une commode c'est comme Zoë une plume dans le QI ? Amitiés !
RépondreSupprimerça a un petit coté Vian , non ? et vlan !
RépondreSupprimerMoua jé coné l'oteure de se tecste. mé jé diré ri1, come d'ab.
RépondreSupprimer@Cactus. Dans le QI ? Oh ! Un p'tit côté Vian ? Ah, j' suis étonné là... mais bon, c'est plutôt flatteur.
RépondreSupprimer@FM. Y a un truc de changé dans votre manière d'écrire... mais quoi ?...