Il a glissé
Sur les grands
Rochers
Savonneux
— a-
Rrachée
La peau de la
Cuisse
Râpée en
Striures
Irrégulières
Le sang
A dénoué
Son fil le long de
Sa jambe
Jusque sur le sable
Qui a noirci
Il voulait pleurer
Un peu
Son cœur sur
Les lèvres son
Cœur en
Bouchée de
Sable
Son cœur épais
Comme une
Viande bourdonnante
Mais il a couru
Vers l’ombre
Des tentes
A rayures
Où stagne
Encore
L’odeur des
Poulpes dont les
Intestins roses
Et bleus
Pourrissent dans un
Trou
Bon sang ! ça donne pas envie de partir avec les hordes ! Où que ce soit ! Un texte bien noir malgré les intestins rose et bleu.
RépondreSupprimerPoème à petits pieds, écrit à l'encre noire ....Elles semblent loin les lèvres poulpeuses des aventures de l'été. Les vacances à la mer ce n'est pas, toujours le pied....Comme d'habitude, l'auteur joue de son art en maestro , pour d'une seule portée, faire ressentir l'impression qu'il veut traduire. L'histoire, ici , n'est qu'un support, un prétexte, une façon , aussi, de rappeler que les petits drames peuvent avoir ,autant de résonances que les grands
RépondreSupprimerJ'espère que sa maman lui a collé une baffe. Ce serait justice. (Il y a aussi poser le pied sur un oursin...)
RépondreSupprimerAh, c'est ça aussi les vacances !!!
RépondreSupprimerPetits drames qui engendrent des grands... Qui engendrent des questions en tout cas.
RépondreSupprimerUne baffe ? Mais enfin...
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