De ses gros doigts, dont un portait une poupée, Daniel défit maladroitement le nœud qui fermait le sachet en plastique étalé sur l’énorme table de boucherie, large, noire, assise solidement sur des pieds sombres et massifs, couturée par les coups de hachoir et de couteau. Du sachet ouvert, il extrait une chose, à la fois flasque et rigide, enveloppée dans un papier brun qu’il déploya à la manière d’un drap qu’on étend sur un lit.
Un lapin dépiauté roula sur la table.
Une odeur de viande crispée se répandit dans la cuisine.
La bête était mince, rosâtre, avec un museau effilé comme un bec d’oiseau de proie.
Daniel soupira, puis il se mit à palper le corps : les cuisses, les flancs délicats, la structure gracile de la cage thoracique. Les yeux de l’animal éclataient comme des perles hagardes.
“Bordel ! ce salaud d’ José m’a filé un lapin qu’a crevé d’ faim ! Qu’est-ce qu’y veut que j’ foute avec ça ?” se dit-il.
Pas la première fois qu’il faisait le coup, José. Non, pas la première. Si ce salopard n’avait pas déguerpi, il pouvait encore le rattraper, le secouer comme un prunier et lui faire rendre le pognon. Tout de suite-tout de suite, avant que sa colère refroidisse. Parce que dans une semaine, la poche à fiel aurait crevé.
José avait l’habitude de s’attarder dans la salle du bistrot, de vider un verre de blanc triomphant, adossé au radiateur, et de ramener sa gueule sur un tas de sujets qui tournaient autour de ses entourloupettes. “Pas ici, hein... Avec toi, Daniel, j’ suis correct, droit dans mes bottes. Mais certains crétins, j’ les roule dans la farine, je m’ gêne pas beaucoup. Y s’ gêneraient pas, eux !”
Daniel arracha son tablier gris ligné blanc, le jeta sur la table de boucherie et, saisissant au passage le lapin d’une main féroce, il se précipita vers la salle. Le pas raidi par la colère. Cette fois, ce connard de José allait pas s’en tirer, non, l’allait en prendre plein les gencives.
Une courette carrelée, perpétuellement investie par l’ombre, encombrée de caisses, de fûts, de cartons et de bouteilles, séparait la cuisine et les appartements du bistrot situé au bout d’un long boyau qui sentait l’ammoniaque.
Au milieu du corridor, Daniel ralentit sa foulée. Des voix lui parvenaient depuis la salle. Il entendait Brigitte plaisanter de sa voix haut perchée, il entendait José s’esclaffer ; il entendait aussi d’autres voix qu’il reconnaissait, les voix des habitués. Des clients de Brigitte. Il s’arrêta.
Un éclat terne et bleu marquait le bout du corridor qui disparaissait dans un coude. La chair du lapin s’était réchauffée dans la poigne de Daniel. L’odeur de la viande remontait comme une couleuvre le long de son bras, glissait sur son épaule, son cou et pénétrait dans ses narines.
Il resta immobile, à guetter les syllabes et le ton des voix, tandis que le lapin saignait du nez juste à ses pieds.
Un lapin dépiauté roula sur la table.
Une odeur de viande crispée se répandit dans la cuisine.
La bête était mince, rosâtre, avec un museau effilé comme un bec d’oiseau de proie.
Daniel soupira, puis il se mit à palper le corps : les cuisses, les flancs délicats, la structure gracile de la cage thoracique. Les yeux de l’animal éclataient comme des perles hagardes.
“Bordel ! ce salaud d’ José m’a filé un lapin qu’a crevé d’ faim ! Qu’est-ce qu’y veut que j’ foute avec ça ?” se dit-il.
Pas la première fois qu’il faisait le coup, José. Non, pas la première. Si ce salopard n’avait pas déguerpi, il pouvait encore le rattraper, le secouer comme un prunier et lui faire rendre le pognon. Tout de suite-tout de suite, avant que sa colère refroidisse. Parce que dans une semaine, la poche à fiel aurait crevé.
José avait l’habitude de s’attarder dans la salle du bistrot, de vider un verre de blanc triomphant, adossé au radiateur, et de ramener sa gueule sur un tas de sujets qui tournaient autour de ses entourloupettes. “Pas ici, hein... Avec toi, Daniel, j’ suis correct, droit dans mes bottes. Mais certains crétins, j’ les roule dans la farine, je m’ gêne pas beaucoup. Y s’ gêneraient pas, eux !”
Daniel arracha son tablier gris ligné blanc, le jeta sur la table de boucherie et, saisissant au passage le lapin d’une main féroce, il se précipita vers la salle. Le pas raidi par la colère. Cette fois, ce connard de José allait pas s’en tirer, non, l’allait en prendre plein les gencives.
Une courette carrelée, perpétuellement investie par l’ombre, encombrée de caisses, de fûts, de cartons et de bouteilles, séparait la cuisine et les appartements du bistrot situé au bout d’un long boyau qui sentait l’ammoniaque.
Au milieu du corridor, Daniel ralentit sa foulée. Des voix lui parvenaient depuis la salle. Il entendait Brigitte plaisanter de sa voix haut perchée, il entendait José s’esclaffer ; il entendait aussi d’autres voix qu’il reconnaissait, les voix des habitués. Des clients de Brigitte. Il s’arrêta.
Un éclat terne et bleu marquait le bout du corridor qui disparaissait dans un coude. La chair du lapin s’était réchauffée dans la poigne de Daniel. L’odeur de la viande remontait comme une couleuvre le long de son bras, glissait sur son épaule, son cou et pénétrait dans ses narines.
Il resta immobile, à guetter les syllabes et le ton des voix, tandis que le lapin saignait du nez juste à ses pieds.
La suite, bordel !
RépondreSupprimerHeu... C'est qui ce Daniel ???
RépondreSupprimerLa dernière phrase me fait un effet boeuf. Sais pas pourquoi, oulala, j'vais prendre l'air là
RépondreSupprimerC'est normal que ton lien pour AdS renvoie à un texte vieux de 2 mois avec une histoire de poule qui voulait se faire aussi grosse qu'un foulque ?
RépondreSupprimerOui c'est normal, Vinosse, ce con de blogger affiche mes importations de vieux textes.
RépondreSupprimerterrible !
RépondreSupprimery a une suite ?
Il nous aurait pas posé un lapin, le José? En tout cas c'est moi maintenant qui saigne du nez!
RépondreSupprimerJ'espère qu'il lui foutra le lapin entre les dents, avec un peu de persil dans les narines.
RépondreSupprimerPas besoin de suite, me suis régalée (c'est une chute genre coup du lapin, kua. Miam. Pourtant j'aime pas les lapins - dans tous les sens du terme).
RépondreSupprimerPov' lapinou !
RépondreSupprimerOh le Daniel, y va pas être tendre, je crois !
RépondreSupprimerUn lapin sauté à l'aillet....mmmmmmmmmmmmm
RépondreSupprimertouché! c'est nauséeux à souhait! ben dis donc..bouffer un lapin qu'a crevé de faim. Ca sent la peau cuite jaune et flasque au cou des viocs. Demande pas pourquoi, association d'idées, comme ça.
RépondreSupprimerEn quelques jours, nous sommes donc passés du "verre de vin noir" au "verre de blanc triomphant"... Je soupçonne notre hôte d'avoir une ligne éditoriale très précise.
RépondreSupprimermême peut-être, que du vin noir au blanc triomphant il nous fait un coup d'optimisme! yeah!
RépondreSupprimer@AdS. :)))
RépondreSupprimer@Vinosse. Un Daniel, c'est un Daniel. Pourquoi ?
@kouki. Prends pas l'air trop longtemps.
@Mu LM. Une suite ? Y en a une... sans doute.
@denis montebello. Bonjour, dm. Doit y avoir de ça.
@FM. Soyez pas violente ! Vous, si Gentille !
@Sophie K. J' suis d'accord avec toi. Pour la suite, bien sûr.
@Blue Jam. Oh, ça fait dessin animé. C'est curieux.
@arf. Avec les gens, on a parfois des surprises. Non ?
@Vinosse. J' bouffe pas d' lapin.
@jibé. Nauséeux ? Bon. :)
@Chr. Borhen. Oh j' suis pas assez malin pour ça...
@jibé. Pas certain qu'ils soient si différents ces vins.
Et alors après il va le cuisiner à la moutarde qui lui est montée au nez? Je déconne, y'a pas de bug(s) dans ta Bunny story, elle est nickel, Francesco! ;)
RépondreSupprimerEt après qu'il lui empalera les deux oreilles avec les manivelles (pattes arrières pour ceux qui ne connaissent pas l'expression).
RépondreSupprimerVous m'emmerdez, Pittau. Encore un texte qui me plait beaucoup.Un bémol sur quelques peccadilles toutefois :
RépondreSupprimer"l’énorme table de boucherie, large, noire, assise solidement sur des pieds sombres et massifs". Ici voyez-vous je n'aurais pas dit "solidement", car elle est déjà large, énorme, assise et sur des pieds massifs. On se doute qu'elle est solide. Je n'aurais donc pas précisé "solidement".
"il extrait une chose, à la fois flasque et rigide"
J'aurais dit "flasque et rigide à la fois" pour éviter le "feu-fleu" dont je ne suis pas fan.
Sinon, j'ai un faible pour le "maladroitement" qui tient compte du doigt en poupée, le lapin "dépiauté" et frêle sur cette lourde table en contraste ; le "à la manière d'un drap qu'on déploie sur un lit". J'aime particulièrement cette image.
Dans un de mes textes, j'avais écrit ceci : "Même les draps qu’elle tarde souvent à remplacer par un jeu propre – trop lourds pour sa mélancolie –, elle les change à nouveau mais avec un regret tout neuf, celui de perdre pour quelques jours dans leurs plis un regain de désir avec l’odeur d’un de ses nouveaux amants."
Bref, pour dire si ça me parle.
J'aime la crudité du langage du boucher qui contraste avec la crudité du lapin frêle aux perles hagardes.
J'aime le boyau qui sépare la cuisine, qui évoque les boyaux des animaux bien sûr, j'aime l'odeur comme une couleuvre, et j'aime qu'il soit saisit aux narines quand son lapin saigne du nez. Et qu'il guette les sons et les syllabes aussi, comme un animal... chasseur.
Ca et là, j'aurais peut-être casé un ou deux présents de narration, mais pas forcément...
On mange à quelle heure ???
RépondreSupprimer@Kiki. Merci Kiki. :))
RépondreSupprimer@FM. Montrez un peu : on dirait une figure du Kamasutra.
@AdS. Pouvez pas savoir comme ça m' plaît d' vous emmerder. :))) Bon. Pour le "solidement", j' pourrais chicaner mais on va dire, OK. En revanche, le feu-fleu, j'y tiens. Il est pas "musique" langue française. Comme vous dites, ça ferait juste une phrase d'exposition. Et le présent, dans ce cas-ci, je l'ai pas trouvé nécessaire. Pour faire court, j'ai coupé des transitions.
@Vinosse. Trop tard ou trop tôt, mais jamais à l'heure que t'es.
Viens de voir "No country for old men", putin... que du sang de lapin... un paquet.
RépondreSupprimerLe sens profond du film m'a échappé...
Très beau film... Le sens profond, faut l' chercher dans la rupture de tous les mythes amerloques. Tous foulés au pied. Dans le bouquin, y a sans doute une grande philosophie imbuvable (si c'est comme "la route" de la Grande Pensée, t'en bouffes sans arrêt— c'est le même auteur MaCCarthy)... heureusement, avec les Coen y a de la dérision.
RépondreSupprimerAh ah! J'ai découvert le terrier. Vais pouvoir venir l'enfumer moi zaussi :-)
RépondreSupprimer@Zoë. Ici, tu peux dire toutes les conneries que tu veux. Si c'est trop con, tu t' discrédites ; si c'est intelligent, on en profite. Dans les deux cas, j' suis gagnant. :D
RépondreSupprimerMoui... C'est ce qui est dit partout; plus de mythes américains, hollywoodiens surtout... Mais ça m'a pas frappé (version française) tout comme il me semble que ça n'avait pas frappé totalement Tommy Lee Jones au vu de son jeu esthétiquement plat...
RépondreSupprimerLe tueur fou était une excellente idée, mais voilà, c'est le genre de film qu'on regarde une seule fois... Pas comme les autres Coen's que j'ai vu (pas tous).
Soyez un peu Lucide, Zoé!
Rêvons un peu (beausonge...)!
@ Zoé
RépondreSupprimerVotre lapin ne serait-il pas plutôt une taupe ?
A.L.
@Vinosse. J'aime beaucoup les Coen. Un des frères a écrit un bon livre de nouvelles. Chez l'Olivier.
RépondreSupprimerMoi itou, pitou...
RépondreSupprimerMoi Itou, Vinou !
RépondreSupprimerMe reste à voir Fargo.
A.L.
Ah.... Fargo... Une réussite !
RépondreSupprimerFargo et O' Brother, que j'ai vraiment aimé... terrifiant, parfois...
RépondreSupprimerO' Brother (et ses musiques), Barton Fink et The Big Lebowski (soupir)
RépondreSupprimerAh, justement, Big Lebowski est joué par trois comédiens que je trouve formidables : Bridges (ah le grand Bridges,) Goodmann et Turturro qu'était à mourir de rire... Et Blood simple— impeccable çui-là aussi.
RépondreSupprimerPittau je vous interdis d'adorer mes chéris que sont Goodmann et Turturro.
RépondreSupprimerFargo c'est le mieux!
RépondreSupprimerAdS. J'ai même acheté le DVD de Arachnophobia passqu'y a Goodmann qui joue d'dans... (un personnage hilarant) ou même les Borrowers... tiens... alors, hein...
RépondreSupprimer@Vinosse. Fargo est magnifique mais Big Lebowski est sublime, complètement déjanté.
Pittau : me faites pas rigoler. Moi j'ai regardé plusieurs fois le moulissime film Always plein de guimauve de merde passqu'y jouait d'dans, alors hein, camembert !
RépondreSupprimerBenny Goodman... C'est ringard...
RépondreSupprimerDéjanté.... On croirait lire une critique de chez Evène...
RépondreSupprimer@Vinosse : 'tain la honte, vous lisez les critiques de chez Evène !
RépondreSupprimerVinosse, aller lire les critiques de chez Evene, alors que tout l' monde sait qu'Evene ment. Oups, désolé... (sifflotement...)
RépondreSupprimer@AdS. Là, pour avoir regardé Always, vous méritez une médaille...
RépondreSupprimerJe sais (soupir) Et une autre pour oser l'avouer.
RépondreSupprimerAdS, vous êtes une sorte d'héroïne dans vot' genre. (sonnerie aux morts, drapeau qui claque au vent, etc)
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerJe lis un peu de tout, même les poèmes des amis...
RépondreSupprimerJ'aurais pu dire "Inrocks" au lieu d'Evène, ou ParisArt, ou...
Après "déjanté" ici, je m'attends à "jubilatoire" ! Qui va oser ???
Et pas de jeudemopouri comme je les aime du genre: je suis allé à Thouars pour mon jubilé!
L'anonyme A. L. appelle Vinosse "Vinou" ? C'est sa femme ?
RépondreSupprimer@AdS. J' crois plutôt qu' c'est son mec.
RépondreSupprimerMes compliments à monsieur.
RépondreSupprimerCommentaire disparu chez Ads: censure!!!!
RépondreSupprimerQuel commentaire ? Je ne censure pas Vinosse donc je ne vois pas de quoi vous parlez ? (z'avez cliqué sur "publier un commentaire" ?)
RépondreSupprimer@Vinosse. AdS pratique la censure ? Merdalors !
RépondreSupprimerOuais... J'avais écrit: "On attend la suite avec impatience" !
RépondreSupprimerUn truc comme ça quoi...
NOn seulement je ne l'ai pas vu, mais en plus je suis épatée (de canard, celle-là elle est pour moi)
RépondreSupprimerEh Oh, ça va le triumvirat ? on vous dérange pas, voulez pas un verre de pinaud blanc, tant que vous y êtes ?
RépondreSupprimer@ FrancEsco : Une position de quoi donc ? Le livre saint, c'est bien de ça que vous parlez ?
@ Vinosse : ADS, elle ne censure pas, elle ne prend même plus la peine de répondre, c'est pour dire...
@Vinosse. Y a peut-être eu une erreur chez blogger.
RépondreSupprimer@AdS. Des pareilles, vous avez raison de les garder pour vous.
@FM. Tiens, la vadrouilleuse débarque à pas d'heure et elle fait d' son nez en plus !!!
FM: Il existe du Pineau blanc, du Pinot noir, mais du pinaud ??? On dirait un nom de chien: "Mon chien Pinaud"! C'est fait t'essprès ?
RépondreSupprimer@FM : t'as pas un truc à manger, plutôt ?
RépondreSupprimer@Vinosse. C'est nouveau mais c'est bon. :D
RépondreSupprimerJ'ai pas grand chose à ajouter, sinon que j'ai pas grand chose à ajouter...
RépondreSupprimer:0)
@ Vinosse : Bien sûr que c'est fait exprès, c'est Pinaud simple flic (ou son chein, c'est pareil).
RépondreSupprimer@ FrancEsco : Je fais quoi avec mon nez ? Ne dites pas n'importe quoi. Montrez-moi plutôt la page du livre saint, vous savez, celle où il y a les pattes du lapin dans les oreilles de...
@Anna : Des manivelles grillées, ça te va ?
@Sophie K. Je trouve que c'est très bien ainsi parce que c'est très bien ainsi. :)
RépondreSupprimer@FM. Me posez pas cette question-là, elle appelle une réponse un peu gratinée pour vos chastes oreilles. :D
Ahahahahahahahaha ! Je dis que c'est tout ce que j'ai à en dire (à part que j'enlève illico les pattes de lapin de mes chastes oreilles).
RépondreSupprimerBon, m'étais gouré sur ma prétendue censure...
RépondreSupprimerHipipip' âmen !
Foutradanta... nonpala... tromal...
Toupie!
@FM. Et elle rigole, et elle rigole, FM... elle est contente !...
RépondreSupprimer@Vinosse. Franchement, ça m'étonnait un peu : De Sandre est un peu limite mais pas à c' point-là. :D
Au fait Francesco, si un jour tu commets de nouveau un conte, ne le range pas dans "proses", parce que si un jour tu commets de la prose hors conte, par exemple un billet d'humeur, tu seras obligé de le ranger dans "proses". Et tu te retrouveras avec une catégorie "proses" contenant et tes proses et tes billets d'humeur et tes contes, sans parler du fait qu'un poème - si un jour tu commets de nouveau un poème... - peut très bien être de la prose version conte ou billet d'humeur. Bref, si j'ose un conseil, laisse ton (é)lectorat se dépatouiller.
RépondreSupprimer@Chr. Bon, je demanderai à mon spécialiste/blog d'ajouter une rubrique "humeurs", au cas où j'en aurais un jour. Mais ça m'étonnerait : j' suis pas un écrivain, moi. J' suis juste un bricoleur.
RépondreSupprimerJ'ai eu peur : en effet, j'ai cru que tu m'appelais Christophe Bon.
RépondreSupprimerBorhen a raison.
RépondreSupprimer@AdS. OK. J' vais consulter mon conseiller en blog alors. :) S'il est disponible.
RépondreSupprimer@Chr. Borhen. François Bon est quelqu'un d'estimable. On parle bien de çui qui a écrit un bouquin sur Led Zeppelin ? Très bon livre, sujet intéressant... Il a écrit d'autres trucs ?...
RépondreSupprimerLa même dob sur les stones...
RépondreSupprimer@Vinosse. J'ai entendu parler de c' mec-là comme d'un grand écrivain... J' m'informe.
RépondreSupprimerFrancesco, son "Daewoo" publié chez Fayard en 2004 est remarquable - attribut pauvre, j'en conviens, mais la fatigue est là.
RépondreSupprimer(Tiens, une catégorie "nouvelles" vient d'apparaître... Quelle célérité dans l'exécution !)
@Chr. Borhen. Pardon, j' fais l' singe. J' connais Bon, j'ai même dédicacé à ses côtés une ou deux fois.
RépondreSupprimerTiens, chez nous on dit : "faire l'âne pour avoir du son".
RépondreSupprimerJustement, j'adore les ânes et les bourriques aussi.
RépondreSupprimerAhahahahaha ! Un beau couple vient de se former. Vous me garderez un petit, ça nous fera de la bonne mule !
RépondreSupprimer@FM. Je m' demande parfois si vous n'êtes pas une sorte de Doctoresse Jekyll et Miss Hyde...
RépondreSupprimerMouhahahaahahahahaahahah !!!
Docteur jeu d'quilles et sister bide
RépondreSupprimerz'êtes show !
RépondreSupprimer@Cactus. Show mais pas chasseur.
RépondreSupprimerah tiens, j'adore ce texte là !
RépondreSupprimermais j'ai été arrêtée par votre odeur de viande crispée, je dois sentir quoi là ? parce que lorsque je dépouille des lapinos, effectivement je sens plein de choses, alors je peux réellement à la lecture avoir dans le nez ces relents, mais "crispée", j'ai l'impression d'avoir le nez bouché, aidez moi, dites moi, vous voulez dire 'fermée' qui sent rien que la mort, mais pas la chair ?